Dessin et gravure de Pierre Gandon, d´après la tête de l’héroïne Hersilie, représentée au centre du tableau de Jacques-Louis David, Les Sabines, sur lequel elle s’interpose entre les Sabins et les Romains.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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1962 |
1c |
1978-03-31 |
1978-04-03 |
1982-10-08 |
1 |
|||||
1963 |
2c |
1978-03-31 |
1978-04-03 |
1982-10-08 |
4 |
|||||
1964 |
5c |
1978-03-31 |
1978-04-03 |
1982-10-08 |
2 |
10 |
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1965 |
10c |
1978-03-31 |
1978-04-03 |
1982-10-08 |
4 |
10 |
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1966 |
15c |
1978-03-31 |
1978-04-03 |
1982-10-08 |
1 |
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1967 |
20c |
1978-03-31 |
1978-04-03 |
1982-10-08 |
2 |
10 |
||||
1968 |
30c |
1978-03-31 |
1978-04-03 |
1982-10-08 |
2 |
7 |
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1969 |
50c |
1978-03-31 |
1978-04-03 |
1982-11-05 |
2 |
10 |
||||
1971 |
80c |
1978-06-03 |
1978-06-05 |
1982-01-05 |
1 |
1 |
||||
1973 |
1fr |
1978-06-03 |
1978-06-05 |
1980-01-11 |
2 |
9 |
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1974 |
1,20frs |
1978-06-03 |
1978-06-05 |
1980-01-11 |
3 |
9 |
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1975 |
1,40frs |
1978-03-31 |
1978-04-03 |
1980-01-11 |
1 |
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1976 |
1,70frs |
1978-06-03 |
1978-06-05 |
1982-11-05 |
1 |
|||||
1977 |
2frs |
1978-03-31 |
1978-04-03 |
1982-11-05 |
1 |
10 |
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1978 |
2,10frs |
1978-06-03 |
1978-06-05 |
1982-11-05 |
1 |
2 |
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1979 |
3frs |
1978-03-31 |
1978-04-03 |
1982-12-03 |
9 |
|||||
1981A |
1fr |
1978-06-03 |
1978-06-05 |
1980-01-11 |
||||||
1981B |
1,20frs |
1978-06-03 |
1978-06-05 |
1980-01-11 |
Jacques Birr, né le 14 octobre 1920 à Paris, est un artiste-peintre animalier français, ancien ingénieur chimiste, licencié es-sciences, diplômé de l’École nationale supérieure de chimie de Paris, Chevalier de la Légion d’Honneur, Chevalier de l’Ordre national du mérite et Chevalier des arts et lettres.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
Neufs
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Oblitérés
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En vente |
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1982 |
1,70frs |
1978-01-07 |
1978-01-09 |
1978-10-20 |
Gravure d’Eugène Lacaque, d’après une gravure d’Israël Silvestre pour le Cabinet du Roy.
Les carrousels, d’origine italienne, remplacèrent en France les tournois, interdits depuis la mort d’Henri II, en 1559, au cours d’une joute face au comte de Montgomery, à l’hôtel des Tournelles. Le carrousel de 1662 fut organisé les 5 et 6 juin, dans la cour du palais des Tuileries, devant dix à quinze-mille personnes installées sur des gradins provisoires. Une tribune monumentale fut construite devant le pavillon central du palais des Tuileries pour la reine mère Anne d’Autriche, la reine Marie-Thérèse d'Autriche et les dames de la cour. Les participants (mille-deux-cent-quatre-vingt-dix-neuf au total) furent répartis en cinq quadrilles nommées d’après les nations qui étaient considérées comme les plus prestigieuses et les plus exotiques au XVIIe siècle : Romains (avec pour chef le roi en personne), Perses (Monsieur à leur tête), Turcs (le prince de Condé à leur tête), Indiens (le duc d’Enghien à leur tête) et « Sauvages de l’Amérique » (le duc de Guise à leur tête). Les cavaliers s’affrontèrent lors de courses de bagues et de têtes. Les courses de bagues consistaient à passer la lance à travers un anneau suspendu, les courses de tête à emporter du bout de la lance une tête (de Turc, de Maure ou de Méduse) posée à une hauteur déterminée. Le marquis de Bellefonds emporta le prix de la course de têtes et le comte de Sault, celui de la course de bagues. Cet événement fut organisé à l’occasion de la naissance du Grand Dauphin, Louis de France.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Neuf |
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Oblitéré |
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En vente |
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1983 |
2frs |
1978-01-14 |
1978-01-16 |
1979-02-09 |
1 |
Dessin et gravure de Pierre Béquet.
Télécom ParisTech, anciennement École nationale supérieure des télécommunications, est une grande école d’ingénieurs publique française, généraliste dans le domaine des technologies de l’information. Elle est chargée d’assurer la formation d’ingénieurs capables d’appréhender dans leur globalité les problèmes liés aux sciences et technologies de l’information et de la communication. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, avec l’essor de la télégraphie électrique, se fit sentir le besoin de former des spécialistes à cette nouvelle technologie. En 1845, Alphonse Foy, directeur des Lignes télégraphiques, proposa la création d’une nouvelle école d’application pour les polytechniciens, spécialisée dans la télégraphie. Sa proposition fut à l’époque rejetée. La politique volontariste d’aménagement du territoire menée sous le Second Empire permit de couvrir intégralement la France en télégraphes. C’est ainsi qu’en 1876, au tout début de la Troisième République, à la suite d’une loi de 1873, les administrations des Postes et des Télégraphes fusionnèrent pour donner les P&T. Dans le même élan, sous la présidence de Patrice de Mac-Mahon, le gouvernement de Jules Dufaure s’enrichit le 1er mars 1878 d’un nouveau service des Postes et Télégraphes. Adolphe Cochery en devint le premier directeur. Il publia, le 12 juillet 1878, une circulaire ordonnant la création de l’École Supérieure de Télégraphie (EST), dont le premier directeur fut Ernest-Édouard Blavier. L’école s’installa alors dans le VIIe arrondissement parisien, rue de Grenelle. L’ouverture eut lieu le 4 novembre 1878.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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1984 |
80c |
1978-01-19 |
1978-01-20 |
1978-09-08 |
1 |
Site officiel de Telecom ParisTech
Dessin d'Odette Baillais. Gravure de Pierre Béquet.
L’île de Saint-Barthélemy fut découverte par Christophe Colomb, qui la baptisa ainsi en l’honneur de son frère, Bartolomé, lors de son deuxième voyage en 1493. Il la revendiqua alors pour l’Espagne. À l’origine, le nom caribéen de l’île était Ouanalao. En 1648 eut lieu la première occupation par les Français, sur décision du commandeur Philippe de Lonvilliers de Poincy. De 1651 à 1656, l’île fut gouvernée par les chevaliers de Malte. Elle fut ensuite abandonnée jusqu’en 1659, date à laquelle elle redevint colonie française. Dotée d’un sol pauvre et d’un climat très sec, elle n’offrait aucun potentiel économique, mais demeura cependant un enjeu stratégique dans le nord des Petites Antilles, notamment grâce à son port naturellement protégé du Carénage. Les habitants y développèrent surtout la pêche, l’élevage de chèvres, la récolte de sel, la culture du coton et de l’indigo. En 1784, l’île fut cédée par Louis XVI au roi Gustave III de Suède contre un droit d’entrepôt à Göteborg. Les Suédois firent de Saint-Barthélemy un port franc en 1785. L’île fut enfin rétrocédée à la France, le 16 mars 1878, et rattachée alors à la Guadeloupe dont elle devint une commune en 1946. En 1957, David Rockefeller y acheta une propriété et l’île amorça sa transformation en une destination touristique haut de gamme. Depuis le 15 janvier 2007, Saint-Barthélemy est une collectivité d’Outre-Mer détachée de la Guadeloupe.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
Neufs
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Oblitérés
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En vente |
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1985 |
1,10frs |
1978-01-19 |
1978-01-20 |
1978-10-13 |
1 |
Dessins et gravures de Marie-Noëlle Goffin (1986), Jacques Gauthier (1987), Jacques Combet (1988), Jacques Jubert (1989) et Eugène Lacaque (1990). Dessin de Renée Halpern et gravure d’Eugène Lacaque, d’après un tableau de Pierre-Désiré Guillemet (1990A).
Série de timbres surtaxés au profit de la Croix-Rouge française.
1986 :
Marie Noël, pseudonyme de
Marie
Rouget, dite
« La fauvette d’Auxerre », née le
16 février 1883 à
Auxerre (Bourgogne) et morte le
23 décembre 1967
dans cette même ville, était une
poétesse et
écrivaine
française.
1987 :
Georges
Bernanos, né le
20 février 1888 à
Paris et mort le
5 juillet 1948 à
Neuilly-sur-Seine (Île-de-France), était un
écrivain
français.
1988 :
Charles
Leconte de Lisle, né le
22 octobre 1818 à
Saint-Paul (île de La Réunion, alors île Bourbon) et mort le
17 juillet 1894 au hameau de Voisins
(Louveciennes, Île-de-France) était un
poète
français. Il est considéré comme le chef de file du mouvement parnassien ou tout au moins comme le maître des jeunes poètes de cette école, autant par l’autorité que lui conféra son œuvre poétique propre que par des préfaces dans lesquelles il exprima un certain nombre de principes auxquels se rallièrent les poètes d’une génération - entre la période romantique et le symbolisme - regroupés sous le vocable de parnassiens à partir de 1866.
1989 :
Léon
Tolstoï, nom francisé du comte
Lev Nikolaïevitch Tolstoï (en russe :
Лев Никола́евич Толсто́й, né le
9 septembre 1828 à
Iasnaïa Poliana (Russie) et mort le
20 novembre 1910 à
Astapovo (Russie), était un
écrivain
russe d’une influence majeure, surtout connu pour ses romans et ses nouvelles, riches d’analyse psychologique et de réflexion morale et philosophique.
1990 :
François-Marie
Arouet, dit
Voltaire, né le
21 novembre 1694 à
Paris et mort le
30 mai 1778
dans cette même ville, était un
écrivain et
philosophe
français qui marqua le XVIIIe siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective française et internationale. Figure emblématique de la philosophie des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre le fanatisme religieux, qu’il nomme « l’Infâme », pour la tolérance et la liberté de pensée. Anticlérical et déiste en dehors des religions constituées, son objectif politique était celui d’une monarchie modérée et libérale, éclairée par les « philosophes ». Intellectuel engagé au service de la vérité et de la justice, il prit, sur le tard, seul et en se servant de son immense notoriété, la défense de victimes de l’intolérance religieuse et de l’arbitraire dans des affaires qu’il rendit célèbres : Jean Calas, Pierre-Paul Sirven, chevalier de La Barre, comte de Lally. Considéré par la Révolution française - avec Jean-Jacques Rousseau, son frère ennemi - comme un précurseur, il entra au Panthéon en 1791, le deuxième après Mirabeau.
Jean-Jacques
Rousseau, né le
28 juin 1712 à
Genève (Suisse) et mort le
2 juillet 1778 à
Ermenonville (Picardie), était un
écrivain, philosophe et musicien
genevois d’expression française. Il entra dans l’histoire des idées avec ses brefs essais : Discours sur les sciences et les arts (1750) et Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755), en opposant l’état de nature qui faisait le bonheur de l’humanité, à l’état social, source des insatisfactions générales. Ayant pris le contre-pied de la philosophie de Hobbes, il savait néanmoins un retour à l’origine impossible et il poursuivit une réflexion sur le fonctionnement d’une société démocratique basée sur le Contrat social (1762) dans lequel le peuple souverain organiserait la vie collective. Rousseau proposa aussi, avec Émile, ou De l’éducation (1762), une réflexion sur l’éducation, qu’il affirmait devoir s’appuyer sur la préservation des qualités naturelles de l’enfant et assurer plutôt des savoir-faire concrets que des savoirs livresques. L’influence de Jean-Jacques Rousseau est majeure aussi bien dans le domaine de la philosophie politique en nourrissant la réflexion sur la démocratie que dans le domaine de la littérature, et, au-delà, dans les comportements, avec la place nouvelle faite à la sensibilité, qui s’épanouit au début du siècle suivant avec le Romantisme.
1990A :
Claude
Bernard, né le
12 juillet 1813 à
Saint-Julien (Lyonnais) et mort le
10 février 1878 à
Paris, était un
médecin et
physiologiste
français. Considéré comme le fondateur de la médecine expérimentale, il laissa en particulier son nom au syndrome de Claude Bernard-Horner. On lui doit les notions de milieu intérieur et d’homéostasie, fondements de la biologie moderne.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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1986 |
1fr + 20c |
1978-02-11 |
1978-02-13 |
1978-09-19 |
1 |
|||||
1987 |
1fr + 20c |
1978-02-18 |
1978-02-20 |
1978-09-15 |
1 |
|||||
1988 |
1fr + 20c |
1978-03-25 |
1978-03-28 |
1978-09-22 |
1 |
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1989 |
1fr + 20c |
1978-04-15 |
1978-04-17 |
1978-10-13 |
1 |
|||||
1990 |
1fr + 20c |
1978-07-01 |
1978-07-03 |
1979-01-12 |
1 |
|||||
1990A |
1fr + 20c |
1978-09-16 |
1978-09-18 |
1978-04-06 |
2 |
Dessins de Jean-Jacques Pons (1992) et Dominique Houillère (1993). Gravure de Georges Bétemps (1992).
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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1991 |
1fr |
1978-03-04 |
1978-03-06 |
1978-10-06 |
1 |
|||||
1992 |
1,40frs |
1978-01-21 |
1978-01-23 |
1979-02-09 |
2 |
|||||
1993 |
1,70frs |
1978-04-01 |
1978-04-03 |
1979-04-06 |
1 |
Gravure de Claude Durrens.
Bernard
Buffet, né le
10 juillet 1928 à
Paris et mort le
4 octobre 1999 à
Tourtour (Provence), était un
artiste-peintre expressionniste
français, composant aussi bien des personnages que des figures, animaux, nus, paysages, intérieurs, natures mortes, fleurs. Aquarelliste, il était également un
peintre de décors de théâtre et un
illustrateur.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
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En vente |
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1994 |
3frs |
1978-02-04 |
1978-02-06 |
1979-03-09 |
1 |
Dessin et gravure de Georges Bétemps.
Le 14 février 1963, le général de Gaulle signa le décret de création de la Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (DATAR). Depuis, ce service du Premier ministre, à vocation interministérielle, prépare, impulse et coordonne les politiques d’aménagement du territoire menées par l’État.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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En vente |
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1995 |
1,10frs |
1978-02-11 |
1978-02-13 |
1978-11-17 |
Dessin et gravure de Marie-Noëlle Goffin.
Le Verdon (Provence) prend sa source tout près du col d’Allos, dans le massif des Trois Évêchés, à deux-mille-huit-cent-dix-neuf mètres, et se jette dans la Durance, près de Vinon-sur-Verdon, après avoir parcouru près de cent-soixante-quinze kilomètres. Son parcours le plus intéressant se trouve entre Castellane et le pont du Galetas, sur le lac de Sainte-Croix. Ce lac était la grande plaine des Salles-sur-Verdon, avant la mise en eaux du lac artificiel créé par l’édification du barrage de Sainte-Croix. Lors de la montée des eaux en 1973, le vieux village des Salles fut évacué, de force, détruit, puis noyé. Son église fut dynamitée, tout comme le village, qui fut reconstruit plus haut et plus moderne, au grand dam de ses habitants. Site unique en Europe, les gorges du Verdon sont étroites et profondes : de deux-cent-cinquante à sept-cents mètres de profondeur, pour six à cent mètres de large au niveau de la rivière du Verdon, et deux-cents à mille-cinq-cents mètres d’un versant à l’autre au sommet des gorges.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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1996 |
50c |
1978-03-04 |
1978-03-06 |
1979-03-09 |
1 |
2 |
Dessin et gravure d'Albert Decaris.
Malgré son nom, le pont Neuf est le plus ancien pont de Paris. Il garda le nom attribué spontanément à l’époque de sa construction. Celle-ci fut décidée en 1577 ; le 2 novembre, Henri III désigna une commission chargée d’assurer la bonne construction du pont et le suivi des travaux. Il chargea Claude Marcel, contrôleur général des Finances, d’assurer la liaison entre lui et la commission. Le 16 mars 1578, la construction fut autorisée par lettres patentes du roi, lequel posa la première pierre de l’ouvrage le 31 mai en présence de la reine mère Catherine de Médicis et de la reine Louise de Lorraine. Sa construction se poursuivit jusqu’en 1607, sous le règne d’Henri IV. Du fait du soulèvement de la ville contre le roi, le chantier prit du retard et les travaux durent être suspendus de 1588 à 1598. En 1599, Henri IV ordonna la reprise des travaux et confia leur conduite à Guillaume Marchant et François Petit.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
|
1997 |
80c |
1978-05-27 |
1978-05-29 |
1979-03-25 |
1 |
Notice du pont Neuf dans l’inventaire des monuments historiques
Dessin de Jean Winckler. Gravure de Claude Durrens.
L’église Notre-Dame-de-Saint-Saturnin est une église romane construite durant le troisième quart du XIIe siècle. Elle est la plus petite, la plus sobre et la plus tardive des cinq églises dites « majeures » de Basse-Auvergne. La flèche du clocher, détruite à la Révolution française, fut reconstruite en 1850.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
|
1998 |
1fr |
1978-06-10 |
1978-06-12 |
1979-06-22 |
1 |
2 |
Notice de l'église Notre-Dame-de-Saint-Saturnin dans l’inventaire des monuments historiques
Dessin et gravure de Jacques Gauthier.
L’abbaye Notre-Dame-du-Bec est une abbaye catholique bénédictine faisant aujourd’hui partie de la congrégation de Sainte-Marie de Mont-Olivet et située au Bec-Hellouin, près de Brionne (Normandie). Elle fut fondée en 1034 par Herluin, chevalier du comte Gilbert de Brionne. Avec l’arrivée de l’Italien Lanfranc de Pavie, prieur et maître de l’école monastique, puis d’Anselme de Cantorbéry, le Bec devint l’un des principaux foyers de la vie intellectuelle du XIe siècle. Depuis près de mille ans, elle est liée par l’histoire à la cathédrale de Cantorbéry (Angleterre), à laquelle elle donna trois archevêques. Laissée en ruines par la Révolution française, elle est aujourd’hui gérée par le Centre des monuments nationaux. Elle retrouva vie grâce aux moines bénédictins qui, depuis 1948, y perpétuent à nouveau la vie monastique.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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1999 |
1,10frs |
1978-03-25 |
1978-03-28 |
1979-03-23 |
1 |
Notice de l'abbaye Notre-Dame-du-Bec dans l’inventaire des monuments historiques
Site officiel de l'abbaye Notre-Dame-du-Bec
Dessin de Pierre Andrieu. Gravure de Jacques Combet.
En Flamand, eekel (gland) doit évoquer une ancienne chênaie, et beke (ruisseau), l’Yser qui irrigue le pays. Esquelbecq serait alors le ruisseau aux glands. À l’origine, il n’y avait là qu’un hameau, traversé par la voie romaine de Cassel. Un cousin de Charlemagne, Folquin, devenu le saint patron de l’Église, construisit un lieu de culte et donna naissance au village, qui devint l’un des bourgs les plus intéressants de Flandre : ses maisons pimpantes aux toits de tuiles sombres entourent la place, dominée par une rare et typique « église-halle », à trois nefs d’égale hauteur, dont trois pignons extérieurs, revêtus de briques blanches et roses. Non loin de là, fut édifié un manoir, habité durant des siècles par la famille de Ghistelles. Acquis ensuite par Valentin de Pardieu, gouverneur de la Flandre française, il fut, après les guerres de religion, reconstruit sur des fondations très anciennes, par son neveu, Levasseur de Guernonval. Encadré de douves alimentées par l’Yser, puis d’un parc et de jardins à la française, le château d’Esquelbecq a grande allure dans son ensemble, et beaucoup de charme dans ses détails. Sur un plan rectangulaire, la cour est entourée de quatre corps de bâtiments, renforcés de tourelles cylindriques, engagées aux angles et au milieu des faces extérieures. Tours et courtines présentent, sur leurs bases maçonnées, des assises alternées de briques jaune clair et rouge orangé ; le parement supérieur est constitué de briques orangées, géométriquement disposées. L’ensemble est dominé, à quarante-cinq mètres de hauteur, par une tour de guet hexagonale, décorée de motifs de briques blanches. Ce beffroi était autrefois coiffé d’un bulbe, analogue à celui du colombier de l’avant-cour. Les aménagements successifs n’altérèrent pas le caractère du château qui conserve encore aujourd’hui l’aspect qu’il avait au milieu du XVIIe siècle, dont il porte les marques classiques, combinées avec les influences du style hispano-flamand.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2000 |
1,10frs |
1978-06-17 |
1978-06-19 |
1 |
Notice du château d’Esquelbecq dans l’inventaire des monuments historiques
Dessin et gravure de Cécile Guillame.
Le fondateur de l’abbaye, Étienne, se retira comme ermite, vers 1125, dans les bois épais couvrant l’éperon sur lequel est maintenant bâti le village d’Aubazine (Limousin). « Physiquement séparé de tous, mais spirituellement unis à tous », il y inaugura son aventure spirituelle. Celle-ci fut marquée par la fondation d’un monastère double, l’un pour les hommes et l’autre pour les femmes, et l’adhésion à l’Ordre cistercien. À travers les hauts et les bas que traverse toute institution, l’aventure cistercienne s’y poursuivit jusqu’à la Révolution française. Au début du XXe siècle, l’abbaye qui accueillait en son sein la congrégation religieuse du Saint Cœur de Marie, abrita aussi, dans l’orphelinat tenu par les sœurs, une pensionnaire célèbre en la personne de Gabrielle Chanel. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’orphelinat des sœurs servit de couverture pour abriter et sauver de la mort un certain nombre de jeunes femmes et fillettes juives. Depuis 1965, l’abbaye relève de l’Église grecque melkite catholique, un ordre de tradition byzantine uni à Rome.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2001 |
1,25frs |
1978-02-18 |
1978-02-20 |
1979-03-23 |
1 |
1 |
Notice de l'église abbatiale d’Aubazine dans l’inventaire des monuments historiques
Dessin et gravure de Claude Durrens.
L’abbaye de Fontevraud (Anjou) fut fondée en 1101 par le moine et ermite Robert d’Arbrissel. Elle est l’une des plus grandes cités monastiques d’Europe. Initialement monastère mixte, accueillant femmes et hommes au sein des mêmes bâtiments, puis agrandi en monastère double dans l’esprit de la réforme grégorienne, elle s’attira la protection des comtes d’Anjou puis de la dynastie des Plantagenêts qui en firent leur nécropole. Après un déclin à partir du XIIIe siècle, l’abbaye fut dirigée pendant presque deux siècles par des abbesses issues de la famille royale des Bourbons. La Révolution française porta un coup d’arrêt définitif à l’établissement religieux qui se transforma en établissement pénitentiaire jusqu’en 1963. Les différentes rénovations des édifices débutèrent dès le XIXe siècle après l’inscription de l’abbaye au titre des Monuments Historiques en 1840. En 2000, elle fut également classée au patrimoine mondial de l’UNESCO avec l’ensemble du site culturel du Val de Loire. L’ensemble monastique se compose des deux monastères encore subsistants sur les quatre d’origine. Le plus important est le monastère du Grand-Moûtier, ouvert au public, qui héberge l’église abbatiale, la cuisine romane et la chapelle Saint-Benoît du XIIe siècle, ainsi que le cloître, les bâtiments conventuels, dont la salle capitulaire, et les infirmeries du XVIe siècle. Certains des bâtiments hébergent aujourd’hui des salles de séminaire. Le prieuré Saint-Lazare, dont l’église date du XIIe siècle, fut quant à lui transformé en résidence hôtelière.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2002 |
1,70frs |
1978-06-03 |
1978-06-05 |
1 |
Notice de l'abbaye royale de Fontevraud dans l’inventaire des monuments historiques
Site officiel de l'abbaye royale de Fontevraud
Dessin de Jean Pheulpin. Gravure de Huguette Sainson.
Timbre émis à l’occasion de l’exposition philatélique nationale de la jeunesse, Juvex, organisée du 25 février au 5 mars à Niort (Poitou).
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2003 |
80c |
1978-02-25 |
1978-02-27 |
1978-09-08 |
2 |
Dessin et gravure de Pierre Forget.
Timbre surtaxé au profit de la Croix-Rouge française.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2004 |
1fr + 20c |
1978-04-08 |
1978-04-10 |
1979-01-12 |
1 |
Créé le 14 décembre 1963, le Parc national, dont les cœurs Port-Cros et Porquerolles (Provence) occupent mille-sept-cents hectares de terres émergées et deux-mille-neuf-cents hectares de surfaces marins, est l’un des deux plus anciens Parc nationaux de France. Il est le pionner des parcs marins en Europe.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2005 |
1,25frs |
1978-04-15 |
1978-04-17 |
1978-10-13 |
1 |
Dessin de Pierrette Lambert. Gravure de Pierre Forget.
Association loi 1901 sous tutelle du ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi en charge du tourisme, le Conseil national des Villes et Villages Fleuris a pour mission d’organiser et de promouvoir le concours des « Villes et Villages Fleuris » pour l’attribution du label. Son conseil d’administration est composé de représentants du secteur public (ministères, collectivités locales, organismes publics) et de représentants des secteurs professionnels du tourisme, de l’horticulture et du paysage. Depuis sa création en 1959, le label « Villes et Villages Fleuris » garantit aux habitants et aux visiteurs de la commune qui le détient une qualité des espaces publics et une démarche globale d’aménagement et de gestion de l’environnement. Initialement créé pour récompenser les efforts de fleurissement, le concours des « Villes et Villages Fleuris » élargit progressivement ses critères de sélection à la qualité de l’environnement végétal des communes et à l’amélioration du cadre de vie.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2006 |
1,70frs |
1978-04-22 |
1978-04-24 |
1978-09-15 |
1 |
Dessin et gravure de Jacques Jubert.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2007 |
1fr |
1978-04-22 |
1978-04-24 |
1978-10-20 |
1 |
1 |
Dessins et gravures de Michel Monvoisin, d’après la sculpture de François Stahly (2009).
L’émission Europa est une émission conjointe annuelle sur une même illustration ou un même thème par les administrations postales membres des Communautés européennes (de 1956 à 1959), de la Conférence européenne des administrations des postes et télécommunications (CEPT, de 1960 à 1992), puis de l’association PostEurop dès 1993.
2008 : La fontaine des Innocents, située au cœur de Paris sur l'actuelle place Joachim-du-Bellay dans le quartier des Halles, fut réalisée en 1548 sous le règne du roi Henri II en remplacement d'une fontaine plus ancienne, remontant probablement à l'époque de Philippe Auguste, située au centre de l'ancien cimetière des Innocents. Elle est l'œuvre de l'architecte Pierre Lescot. Sa décoration et ses sculptures sont de Jean Goujon. Elle devait à l'origine célébrer l'entrée du roi dans Paris.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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En vente |
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2008 |
1fr |
1978-05-06 |
1979-04-20 |
1 |
1 |
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2009 |
1,40frs |
1978-05-06 |
1979-04-20 |
1 |
1 |
Notice de la fontaine des Innocents dans l’inventaire des monuments historiques
Dessin et gravure de Claude Haley.
La nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette est un cimetière militaire et mémorial français situé sur la colline éponyme, à cent-soixante-cinq mètres d’altitude, sur le territoire de la commune d’Ablain-Saint-Nazaire, près d’Arras. Inaugurée en 1925, elle commémore les milliers de combattants morts sur un des champs de bataille les plus disputés de la Première Guerre mondiale, entre octobre 1914 et septembre 1915. Environ quarante-cinq-mille combattants y reposent, dont la moitié dans des tombes individuelles. La superficie totale du site comprenant le cimetière, la basilique, la tour-lanterne et le musée, fait plus de vingt-cinq hectares. C’est la plus grande nécropole militaire française. À l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, le 11 novembre 2014, fut inauguré un mémorial international comportant les noms de six-cent-mille soldats, dénommé Anneau de la Mémoire et situé sur les bords de la colline.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
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Oblitéré |
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En vente |
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2010 |
2frs |
1978-05-06 |
1978-05-08 |
1978-11-17 |
1 |
1 |
Dessin et gravure de Jacques Combet, d’après un dessin de Roland Irolla.
Timbre émis à l’occasion du LIe congrès de la FSPF.
L’Hôtel de Mauroy à Troyes, présenté sur ce timbre, fut construit vers 1550, puis transformé en hôtel particulier au XVIIIe siècle par Jean de Mauroy, seigneur de Colasverdey, écuyer, contrôleur des tailles et aides du royaume, échevin de Troyes. Il devint tour à tour orphelinat, manufacture de « bas de tricots », atelier de draperies, administration militaire et siège d’un journal local. La ville de Troyes acquit l’hôtel en 1966 et le confia aux Compagnons du Devoir qui entreprirent sa restauration dans les règles de l’art. Il accueille dorénavant la Maison de l’outil et de la pensée ouvrière, qui est le plus grand musée d’outils de façonnage au monde.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
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Oblitéré |
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En vente |
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2011 |
1fr |
1978-05-13 |
1978-05-16 |
1978-12-08 |
1 |
3 |
Notice de l'hôtel de Mauroy dans l’inventaire des monuments historiques
Site officiel de la Maison de l’outil et de la pensée ouvrière
Dessin de Jean Lovera. Gravure de Pierre Béquet.
Les Internationaux de France, ou Tournoi de Roland-Garros, ou plus simplement Roland-Garros, est un tournoi de tennis sur terre battue créé en 1925 et qui se tient annuellement depuis 1928 à Paris, dans le stade Roland-Garros. Il succéda au Championnat de France créé en 1891.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2012 |
1fr |
1978-05-27 |
1978-05-29 |
1978-11-24 |
2 |
Dessin et gravure de René Quillivic.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2013 |
1,30frs |
1978-09-09 |
1978-09-11 |
1979-04-06 |
1 |
Dessin et gravure de Pierre Gandon.
L’Imprimerie nationale est l’imprimerie de l’État français héritée de l’Imprimerie Royale instituée par le cardinal de Richelieu en 1640, elle-même héritière de l’Imprimeur du Roi pour le grec, privilège accordé à un imprimeur par François Ier en 1538.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
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Oblitéré |
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En vente |
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2014 |
1fr |
1978-09-23 |
1978-09-25 |
1979-04-06 |
1 |
Site officiel de l'Imprimerie nationale
Dessin et gravure de Michel Monvoisin.
Le sujet de cette émission remet en cause les accusations portées par ses ennemis contre Louis XIV, « engloutisseur de pays », par une soif de gloire et une folie de conquête inspirant toute une politique extérieure. Or, celle-ci était déjà formulée par un conseiller d’Henri II : « reprendre les villes que l’on a arrachées des fleurons de la couronne, et recouvrer ce qui appartint au roi de France de toute immémoriale ancienneté ». Ce fut aussi le grand dessein de Sully, redéfini par Richelieu : « mettre la France en tous lieux où fut autrefois la Gaule » ; et la réalisation de ce programme fut poursuivie jusqu’au Comité du Salut Public. C’est bien aussi ce que voulait Louis XIV : « faire rentrer dans le royaume toutes provinces qui en ont fait partie, tous les pays de population et de langue françaises, qui sont devenus possessions de princes étrangers ». Pour commémorer le tricentenaire de la réunion de la Franche-Comté à la France, la figurine représentée sur ce timbre rapproche le clocher-donjon de la collégiale de Dole, ancienne capitale, et la haute citadelle que Vauban bâtit à Besançon, dans le célèbre méandre du Doubs. César avait admiré ce site stratégique, quand les Séquanes l’appelèrent pour repousser une invasion nordique. La province romanisée devint par la suite terre burgonde, enclave lotharingienne, dépendance du Saint-Empire puis fief bourguignon. Le mariage de l’héritière du Téméraire avec un Habsbourg refit de ce pays une terre d’Empire, et les troupes de Philippe II l’occupèrent en 1578, au moment où les guerres de religion tournaient en conflit européen. Dans cette lutte des Maisons de France et d’Autriche, l’histoire retient le combat de Fontaine-Française, près de Dijon, en 1595 : le nouveau roi de France, Henri IV, avec une bravoure folle, battit les Ligueurs, ainsi que les Espagnols, qui attaquaient la Bourgogne par la Franche-Comté. L’épilogue différé de cette victoire se déroula au siècle suivant, quand Louis XIV entreprit la guerre de Dévolution. Le jeune roi, qui commandait dans les Flandres, confia au vainqueur de Rocroi la mission d’attaquer les Espagnols en Franche-Comté. Familier de l’offensive-éclair, Condé conquit en trois semaines cette province. Mais sur menace européenne, il fallut la rendre à l’Espagne au traité d’Aix-la-Chapelle de 1668. En 1764, à la suite de la guerre de Hollande, Louis XIV en personne apparut en Franche-Comté. Après une campagne d’environ six mois, la province fut reconnue terre française, en 1678, par le Traité de Nimègue. La réunion de la Franche-Comté répondait ainsi au vœu du Roi, qui demeura celui de la Nation : achever l’unité de la France en lui conquérant ses frontières naturelles.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
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Oblitéré |
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En vente |
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2015 |
1fr |
1978-09-23 |
1978-09-25 |
1979-04-06 |
1 |
1 |
Dessin de Michel Caussin. Gravure de Michel Monvoisin.
Cette émission s’inscrit dans la commémoration du Traité de Nimègue. L’histoire du Comté de Hainaut, de tous temps « pays de marche », ne peut être retracée qu’à grands traits. Plus franque que romaine, et très tôt christianisée, la région devint fief d’Empire en 843, par le Partage de Verdun. Aux rivalités féodales, attisées par les comtes de Flandre, succéda au XIIe siècle un grand essor économique et commercial. Celui-ci s’amplifia dans tous les Pays-Bas, sous les quatre Grands Ducs de Bourgogne. Il se poursuivit après la mort de Charles le Téméraire et suscita les réactions de la Maison de France, par les Valois, les rois François Ier et Henri II. Le pays n’avait pourtant cessé de vivre d’échanges avec tout le nord de l’Europe, s’enrichissant aussi d’une intense vie intellectuelle, ainsi que d’un art flamand-espagnol. La guerre de Trente Ans amorça le déclin impérial ou espagnol et l’ascension française. Puis les traités des Pyrénées et d’Aix-la-Chapelle, qui donnèrent au roi de France l’Artois et la Flandre gallicane, l’encouragèrent dans la politique de ses prédécesseurs, celle des « frontières naturelles ». En mai 1672, le jeune Louis XIV entra en campagne, se croyant bientôt maître de la Hollande, mais fut arrêté par l’« inondation héroïque » des polders. Les Espagnols prirent parti contre lui, qui envoya Condé les attaquer en Franche-Comté (cf. timbre précédent) ; les Impériaux, à leur tour, furent battus en Alsace par Turenne. Le souverain lui-même entreprit, place à place, la conquête des Pays-Bas. Chaque année fut marquée par quelque grand siège, où il remarqua un officier de sapeurs, expert en poliorcétique, Sébastien Le Prestre de Vauban. Grâce à ces opérations, le roi prit Maubeuge et entra dans Valenciennes : les citadelles en furent reconstruites par le futur maréchal Vauban, d’abord nommé commissaire général des fortifications. Ces victoires furent reconnues en 1578 par le Traité de Nimègue, qui notamment consacra le rattachement définitif à la France de Valenciennes et de Maubeuge. En fortifiant soigneusement ces places, Vauban, selon ses propres expressions, permit au roi de « faire son pré carré », et donna à la France sa « frontière de fer » ; il scella ainsi, par des cités puissantes et florissantes, les limites du nord du territoire national.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2016 |
1,20frs |
1978-09-30 |
1978-10-02 |
1979-05-04 |
1 |
3 |
Dessin de Charles Bridoux, d’après la Semeuse de Louis-Oscar Roty. Gravure de Claude Haley.
L’Académie de philatélie fut fondée en 1928 et poursuit inlassablement, génération après génération, les buts qui lui furent fixés lors de sa création : « contribuer au développement de la philatélie par tous les moyens possibles », où que ce soit. Elle est la première à avoir été fondée dans le monde, ce qui justifie pleinement son nom.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2017 |
1fr |
1978-10-07 |
1978-10-09 |
1979-05-04 |
1 |
3 |
Site officiel de l'Académie de philatélie
Dessin et gravure de Pierre Forget.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2018 |
1,80frs |
1978-10-14 |
1978-10-16 |
1979-05-04 |
1 |
3 |
Dessin et gravure de Jacques Gauthier.
Timbre émis à l’occasion des Championnats du monde de gymnastique organisés du 22 au 29 octobre au hall Rhénus du Parc des expositions de Strasbourg.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2019 |
1fr |
1978-10-21 |
1978-10-23 |
1979-05-04 |
1 |
3 |
Dessin et gravure de Claude Andreotto.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2020 |
1fr |
1978-10-21 |
1978-10-23 |
1979-05-04 |
1 |
1 |
Dessin et gravure de Pierre Béquet, d’après la sculpture d’André Greck.
Dans le XVIe arrondissement de Paris, non loin de la Tour Eiffel, se trouve le Monument aux combattants polonais morts pour la défense et la libération de la France durant la Seconde Guerre mondiale, œuvre du sculpteur français André Greck. Inauguré le 13 juin 1978, dans l’indifférence totale des médias, ce monument représente un combattant polonais expirant, soutenu par une allégorie de la Victoire. Au pied du monument se trouve une plaque commémorative rappelant « l’attitude héroïque des Polonais dans la défense et la libération de la France ».
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2021 |
1,70frs |
1978-11-11 |
1978-11-13 |
1979-06-08 |
2 |
Dessin et gravure de Georges Bétemps.
L’armistice qui mit fin à la Première Guerre mondiale fut signée le 11 novembre 1918 à Rethondes (Picardie), dans le wagon-salon du maréchal Ferdinand Foch, à 5 heures, après cinquante-et-un mois de guerre. Les hostilités furent suspendues à 11 heures. Il fut renouvelé, puis reconduit jusqu’à la conclusion de la paix le 16 février 1919.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2022 |
1,20frs |
1978-11-11 |
1978-11-13 |
1979-06-08 |
1 |
1 |
Dessin d'Odette Baillais. Gravure de Cécile Guillame.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2023 |
1fr |
1978-11-18 |
1978-11-20 |
1979-06-08 |
1 |
2 |
Dessins et gravures de Claude Andreotto.
Paire de timbres consacrés aux Fables de Jean de La Fontaine et surtaxés au profit de la Croix-Rouge française.
Jean
de La Fontaine, né le
8 juillet 1621 à
Château-Thierry (Champagne) et mort le
13 avril 1695 à
Paris, était un
poète
français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure ses contes licencieux. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d’opéra qui confirment son ambition de moraliste.
Les Fables choisies, mises en vers par M. de La Fontaine (ou plus simplement Fables de La Fontaine) consistent en trois recueils publiés entre 1668 et 1694, comptant deux-cent-quarante-trois fables écrites en vers, la plupart mettant en scène des animaux anthropomorphes et contenant une morale au début ou à la fin.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2024 |
1fr + 25c |
1978-12-02 |
1978-12-04 |
1979-07-06 |
1 |
1 |
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2025 |
1,20frs + 30c |
1978-12-02 |
1978-12-04 |
1979-07-06 |
1 |
1 |
Site officiel de la Croix-Rouge française
Gravure de Pierre Forget.
Yves
Brayer, né le
18 novembre 1907 à
Versailles (Île-de-France) et mort le
29 mai 1990 à
Paris, était un
artiste-peintre,
graveur,
illustrateur et
décorateur de théâtre
français. Fidèle à la tradition de l’art figuratif et un des maîtres de l’École de Paris, il est l’auteur d’une abondante production de paysages mais aussi de grandes compositions, figures et natures mortes.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2026 |
2frs |
1978-12-09 |
1978-12-11 |
1979-06-08 |
2 |
1 |
Dessin et gravure de Georges Bétemps.
Le 10 décembre 1948, les cinquante-huit États membres qui constituaient alors l’Assemblée générale adoptèrent la Déclaration universelle des droits de l’Homme au Palais de Chaillot à Paris. Son article premier est ainsi rédigé : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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2027 |
1,70frs |
1978-12-09 |
1978-12-11 |
1979-07-06 |
1 |
Dessin et gravure de Jacques Combet.
L’objet de ce vol était de transporter la correspondance entre Paris et les ports d’où partaient les paquebots pour l’étranger et les colonies. Le Directeur de l’exploitation postale et le colonel commandant le groupe aéronautique de Versailles (Île-de-France) fixèrent le premier essai au 15 octobre 1913, pour le départ du paquebot Pérou à destination des Antilles. L’envoi comprenait le courrier déposé entre le 14 octobre à 19 heures, c’est-à-dire après la dernière levée de courrier, et le 15 octobre à 5 heures du matin aux deux bureaux de Paris ouverts de nuit. Une automobile transporta à 6 heures du matin ce courrier au hangar Morane de Villacoublay (Île-de-France), dans une dépêche de dix kilogrammes six-cents, contenant les lettres et cartes à destination des Antilles. Le Morane-Saulnier du lieutenant Ronin décolla de Villacoublay à 7 heures. Le temps était brumeux, le pilote espérait arriver à 13 heures, après s’être ravitaillé à Poitiers. Une avarie à la pompe à huile l’obligea à faire escale à Vendôme (Orléanais). Il passa à Poitiers peu après midi pour un arrêt de dix minutes et se posa à 14h15 à Saint-Julien-Beychevelle (Aquitaine), dans la prairie de Langa, où un immense drap blanc étendu sur le sol lui indiquait l’aire d’atterrissage près du bateau. À 14h35, la dépêche était chargée à bord. Ces correspondances obtinrent ainsi un gain de quatorze jours sur le paquebot suivant partant de Saint-Nazaire (Bretagne), le 29 octobre.
Dessins et gravures de Georges Bétemps.
Série de timbres pré-oblitérés.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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PR150 |
58c |
1978-01-17 |
1978-06-30 |
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PR151 |
73c |
1978-01-17 |
1978-06-30 |
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PR152 |
1,15frs |
1978-01-17 |
1978-06-30 |
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PR153 |
2frs |
1978-01-17 |
1978-06-30 |
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PR154 |
61c |
1978-07-01 |
1979-01-14 |
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PR155 |
78c |
1978-07-01 |
1979-01-14 |
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PR156 |
1,25frs |
1978-07-01 |
1979-01-14 |
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PR157 |
2,10frs |
1978-07-01 |
1979-01-14 |
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Dessin de Rolf Ibach. Gravure de Claude Durrens.
Série de timbres de services.
En 1945, la création de l’UNESCO répondit à une conviction forte des nations marquées par deux conflits mondiaux en moins d’une génération : les accords économiques et politiques ne pouvant suffire à construire une paix durable, celle-ci devait s’établir sur le fondement de la solidarité intellectuelle et morale de l’humanité. L’UNESCO s’attache à construire entre les nations des réseaux qui rendent cette solidarité possible : en se mobilisant pour que chaque enfant, fille ou garçon, ait accès à une éducation de qualité, comme droit humain fondamental et condition du développement humain ; en favorisant le dialogue interculturel par la protection du patrimoine et la mise en valeur de la diversité culturelle ; en développant des projets de coopération scientifique (systèmes d’alerte précoce aux tsunamis, gestion des eaux transfrontalières) qui renforcent les liens entre les nations et les sociétés ; en veillant à la protection de la liberté d’expression, comme une condition essentielle de la démocratie, du développement et de la dignité humaine.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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SE56 |
1,20frs |
1978-01-01 |
||||||||
SE57 |
1,70frs |
1978-01-01 |
Site officiel de l'UNESCO
Dessin et gravure d'Eugène Lacaque.
Série de timbres de service consacrés au bâtiment du Conseil de l’Europe à Strasbourg.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Europe, affligée de destructions et de souffrances sans précédent, dut faire face à de nouveaux défis politiques, et à la réconciliation des peuples d’Europe en particulier. Cette situation fut propice à la réalisation d’une idée ancienne : la construction européenne par la création d’institutions communes. Dans son célèbre discours prononcé à l’université de Zurich, le 19 septembre 1946, Sir Winston Churchill appela de ses vœux la reconstruction de la famille européenne en une sorte d’États-Unis d’Europe et la création du Conseil de l’Europe. Le Congrès de la Haye, en mai 1948, rassembla plus d’un millier de délégués des gouvernements, des décideurs et de la société civile de presque tous les pays d’Europe, afin d’examiner la future structure de l’Organisation. Il y avait là deux écoles de pensée : l’une favorable à une organisation internationale classique dotée de représentants des gouvernements et l’autre penchant davantage pour une tribune politique de parlementaires. Les deux approches furent finalement combinées pour aboutir à la création du Comité des ministres et de l’Assemblée parlementaire. Le Conseil de l’Europe fut fondé le 5 mai 1949 par le Traité de Londres. Son statut fut signé à Londres, le jour même, par la Belgique, le Danemark, la France, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède et le Royaume-Uni. Nombre d’États suivirent, notamment après la transition démocratique opérée dans les pays d’Europe centrale et orientale au début des années 1990. Le Conseil de l’Europe comporte quarante-sept pays et représente huit-cent-vingt-millions de citoyens (données de 2016).
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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SE58 |
1,20frs |
1978-01-01 |
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SE59 |
1,70frs |
1978-01-01 |
Site officiel du Conseil de l'Europe