Dessins de Marie-Anne Douyère (1914), Marie Pelz (1915), Jean-Louis Castellano (1916), Michel Houssin (1917), Maurice Gros (1918), Jacques Monnet (1919), Roland Irolla (1920) et Boris Onipenko (1921). Gravures de Cécile Guillame (1916), Jean Pheulpin (1917), Pierre Béquet (1919), Claude Haley (1920) et Claude Andreotto (1921).
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1914 |
1,45frs |
1977-02-05 |
1977-02-07 |
1978-07-21 |
![]() |
2 |
||||
1915 |
1,50frs |
1977-01-29 |
1977-01-31 |
1978-11-17 |
![]() |
|||||
1916 |
2,10frs |
1977-01-08 |
1977-01-10 |
1977-12-16 |
![]() |
![]() |
1 |
|||
1917 |
2,40frs |
1977-02-19 |
1977-02-21 |
1977-11-18 |
![]() |
![]() |
1 |
|||
1918 |
2,50frs |
1977-01-15 |
1977-01-17 |
1978-03-24 |
![]() |
![]() |
||||
1919 |
2,75frs |
1977-01-22 |
1977-01-24 |
1977-11-18 |
![]() |
|||||
1920 |
3,20frs |
1977-04-16 |
1977-04-18 |
1978-08-04 |
![]() |
|||||
1921 |
3,90frs |
1977-02-26 |
1977-02-28 |
1977-12-16 |
![]() |
![]() |
Dessins et gravures de Jacques Combet (1922) et Claude Haley (1925).
1922 : Le Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, situé entre les Halles et le Marais, à Paris, est né de la volonté du président de la République Georges Pompidou de créer au cœur de Paris une institution culturelle originale entièrement vouée à la création moderne et contemporaine où les arts plastiques voisineraient avec les livres, le design, la musique et le cinéma. Il rencontra dès son inauguration, le 31 janvier, un immense succès, très au-delà de toutes les espérances, et devint vite l’un des lieux culturels les plus fréquentés au monde et l’un des monuments les plus visités de France.
1925 : En 1658, à la fin de la domination espagnole de Dunkerque (Flandre), se déroula la bataille des Dunes, qui vit Français et Anglais reprendre la ville. Louis XIV dut cependant attendre 1662 pour l’acquérir définitivement de Charles II, roi d’Angleterre. C’est alors que commença pour le port une ère de grands travaux qui préfigura le Port Est actuel. Sous l’égide du marquis de Vauban, un chenal fut réalisé, bordé de deux jetées de mille-deux-cents mètres. À compter de 1958, s’engagea une période d’importantes extensions des infrastructures portuaires. La perte de la production sarroise (dommages de guerre), la montée en puissance des besoins des produits sidérurgiques, conduisirent à l’idée d’une sidérurgie « pieds dans l’eau ». Dès 1958, un nouveau bassin maritime, gagné sur la mer, fut creusé ; il reçut son premier navire en 1962. Des navires de cinquante-cinq-mille tonnes pouvaient accéder, via l’écluse Watier, à ce bassin d’environ cent hectares, équipé dans un premier temps de deux portiques de trente tonnes. D’un tonnage quasi nul en 1961, les importations de minerai atteignaient cinq millions de tonnes en 1963. Avec près de la moitié du tonnage de minerai réexpédié vers la sidérurgie du Nord, de la Lorraine, du Luxembourg et de la Sarre, Dunkerque devint le premier port minéralier de France. De nouvelles installations furent réalisées, répondant aux besoins de trafic en plein développement : un chai à vin, un hangar à étage climatisé, etc. Le port fut également doté d’un centre de réparation comportant une souille avec un dock flottant auquel vint s’adjoindre, en 1962, un nouveau dock de vingt-mille tonnes, un quai de trois-cent-soixante-quinze mètres, des terre-pleins, etc. Le Port autonome de Dunkerque naquit le 8 novembre 1965, avec l’entrée en vigueur de la Loi du 1er avril 1966, créant les ports autonomes maritimes. 1970 vit l’achèvement de la construction de l’écluse Charles de Gaulle : ses dimensions permirent de livrer passage aux navires de plus de cent-mille tonnes et de treize mètres soixante-quinze de tirant d’eau. Elle fut inaugurée par Jacques Chaban-Delmas, alors Premier Ministre, le 3 mars 1972.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1922 |
1fr |
1977-02-05 |
1977-02-07 |
1977-09-16 |
![]() |
3 |
||||
1925 |
50c |
1977-02-12 |
1977-02-14 |
1977-11-04 |
![]() |
Site officiel du Centre d’art et de culture Georges-Pompidou
Site officiel du Port autonome de Dunkerque
Dessin et gravure de Pierre Gandon.
Jean-Baptiste Camille
Corot, né le
16 juillet 1796 à
Paris et mort le
22 février 1875
dans cette même ville, était un
artiste-peintre français. Il passa longtemps pour un peintre amateur qui avait tout loisir de voyager non seulement un peu partout en
France, mais aussi en Italie, où il résida à trois reprises. Au cours de ses pérégrinations, il ne cessa de peindre des paysages idylliques, généralement étoffés de petits personnages, selon les règles du paysage classique. Il est l’un des fondateurs de
l'École de Barbizon.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1923 |
2frs |
1977-02-12 |
1977-02-14 |
1978-07-07 |
![]() |
Gravure de Jean Pheulpin.
Victor
Vasarely, né
Győző Vásárhelyi le
9 avril 1906 à
Pécs (Hongrie) et mort le
15 mars 1997 à
Paris, était un
artiste plasticien d'origine hongroise, naturalisé
français en 1961, reconnu comme étant le père de l’art optique.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1924 |
3frs |
1977-02-12 |
1977-02-14 |
1978-07-07 |
![]() |
Site officiel de la Fondation Vasarely
Dessin de Pierrette Lambert. Gravure de Claude Jumelet.
Né en 1872 en Alsace et en Lorraine occupées puis créé en 1887 par Xavier Niessen, Le Souvenir Français fut reconnu d’utilité publique en 1906. L’association est placée sous la haut patronage du président de la République. Elle a pour vocation de maintenir la mémoire de tous ceux qui, combattants de la liberté et du droit, sont morts pour la France, ou l’ont bien servie, qu’ils soient Français ou étrangers. Elle a pour mission l’entretien des sépultures et des monuments commémoratifs, l’organisation d’actions de mémoire pour rendre hommage au courage et à la fidélité de tous ces hommes et ces femmes morts aux champs d’honneur. N’ayant aucune attache politique, libre de tout lien confessionnel ou philosophique, Le Souvenir Français est ouvert à toutes celles et à tous ceux qui, Français ou étrangers, ont « une certaine idée de la France » et de l’idéal de liberté pour lesquels ses anciens se sacrifièrent depuis la Révolution.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1926 |
80c |
1977-03-05 |
1977-03-07 |
1977-11-04 |
![]() |
![]() |
Site officiel du Souvenir Français
Dessin et gravure de Michel Monvoisin.
Timbre surtaxé au profit de la Croix-Rouge française.
Créé à la fin du XVIIe siècle, le relais de Poste de Marckolsheim (Alsace) était situé sur la route de Bâle à Strasbourg. L'enseigne du relais, présentée sur ce timbre, est datée de 1780. Elle montre deux cavaliers et une couronne venue masquer les fleurs de lys sous la Révolution.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1927 |
1fr + 20c |
1977-03-26 |
1977-03-28 |
1977-12-09 |
![]() |
Dessins et gravures de René Quillivic.
L’émission Europa est une émission conjointe annuelle sur une même illustration ou un même thème par les administrations postales membres des Communautés européennes (de 1956 à 1959), de la Conférence européenne des administrations des postes et télécommunications (CEPT, de 1960 à 1992), puis de l’association PostEurop dès 1993.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1928 |
1fr |
1977-04-23 |
1977-04-25 |
1978-04-28 |
![]() |
1 |
![]() |
1 |
||
1929 |
1,40frs |
1977-04-23 |
1977-04-25 |
1978-04-28 |
Dessin de Huguette Sainson. Gravure de Jean Pheulpin.
Sous l’impulsion du vicomte Héricart de Thury, la Société d’horticulture de Paris fut créée le 11 juin 1827. Elle devint, en 1835, la Société royale d’horticulture, aujourd’hui Société nationale d’horticulture. Il s’agissait à l’origine d’un club de passionnés souhaitant échanger des expériences ou de nouvelles techniques culturales, s’adonner à l’acclimatation d’espèces exotiques. L’association a pour mission de promouvoir l’horticulture, de servir de trait d’union entre amateurs et professionnels, de participer aux actions en faveur de la connaissance et de la protection du patrimoine végétal et de valoriser l’art des jardins.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1930 |
1,70frs |
1977-04-23 |
1977-04-25 |
1978-12-15 |
![]() |
1 |
Site officiel de la Société nationale d'horticulture
Dessin d'Odette Baillais. Gravure de Jean Pheulpin.
Timbre émis à l’occasion des Floralies internationales organisées du 12 au 23 mai au parc des Expositions de la Beaujoire à Nantes (Bretagne).
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1931 |
1,40frs |
1977-05-07 |
1977-05-09 |
1978-11-24 |
Dessin d'Odette Baillais. Gravure de Cécile Guillame.
Capitale d’un comté épiscopal, vassal de l’Empereur, la ville de Cambrai, occupée un temps par Louis XI, était retombée au pouvoir des Espagnols. Le rattachement du Cambrésis à la France est donc un épisode d’une politique constante depuis l’Ancien Régime jusqu’au Comité de Salut Public. Louis XIV, après Aix-la-Chapelle, s’irritait des oppositions hollandaises et de l’influence croissante d’une République maritime, commerçante et calviniste. La guerre de Hollande, engagée en 1672, devenue européenne l’année suivante, dura jusqu’en 1678. Elle fut engagée par le passage du Rhin et l’invasion du pays, marquée ensuite par les batailles navales de Duquesne, la campagne menée en Alsace par Turenne, et après sa mort, par Condé, enfin par les expéditions conduites contre les Espagnols en Franche-Comté. C’est en Flandre que l’année 1677 fut décisive, pour les négociations amorcées depuis un an, comme pour les opérations militaires. Celles-ci furent déclenchées en plein hiver par le roi, qui les poursuivit durant sept semaines. Après la prise de Valenciennes, les troupes royales arrivèrent devant Cambrai. Les travaux du siège furent dirigés par Vauban, alors en pleine ascension depuis Maestricht. Ils aboutirent, le 4 avril, à l’occupation de la Porte de Selles. Le lendemain, magistrat et prévôt du Chapitre vinrent négocier la capitulation de la ville. Le roi la leur accorda, avec maintien de la plupart de leurs privilèges. Les Espagnols, quant à eux, se retranchèrent dans la citadelle. Tranchées, bombes, attaque du chemin couvert, mines et brèches décidèrent le gouverneur, le 17, à battre la chamade. Et la garnison sortit, avec les honneurs de la guerre, « tambour battant, mèche allumée, enseignes déployées »... Ainsi fut conquise, les 5 et 17 avril 1677, cette place de Cambrai, dont Louvois disait « qu’elle avait causé tant de maux à la France, et quelle devait rendre le repos à un million de sujets du Roi ». Avec dix autres places de Flandre, rattachées l’année suivante à la France par la Paix de Nimègue, le pays trouva au Nord une frontière régulière, correspondant à peu près à ses limites actuelles. Ce que Vauban appelait le « pré carré », et qu’il mit tous ses soins à fortifier dans la suite, constitua ainsi un solide bouclier couvrant Paris.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1932 |
80c |
1977-05-14 |
1977-05-16 |
1977-12-09 |
![]() |
Dessin de Pierrette Lambert. Gravure de Jacques Combet.
L’université fondée par Napoléon réserva dans un premier temps les trois ordres d’enseignement à des établissements d’État. La Restauration autorisa l’enseignement confessionnel au primaire en 1830. Le Second Empire l’étendit au secondaire en 1850. Le lobbying de Félix Dupanloup, évêque d’Orléans, aboutit, après des débats passionnés avec Jules Ferry, à la loi du 12 juillet 1875 relative à la liberté de l’enseignement supérieur. Dans les régions, les évêques réagirent différemment selon les traditions, les besoins, les possibilités locales et la résistance des partisans du monopole de l’enseignement d’État. À Paris, Lille, Angers, puis Lyon et Toulouse, des conférences aboutirent très tôt à l’ouverture de facultés de droit. Dans ce secteur, l’Église entendait lutter contre la « déchristianisation des cadres de l’Administration et du Barreau ». Le mouvement prit rapidement de l’ampleur et, dès 1880, les nouveaux ensembles prirent le titre d’Instituts catholiques. Depuis leur création, les situations et les mentalités évoluèrent beaucoup. Les responsables entendaient alors, disaient-ils, apporter leur part à la construction du monde de demain, en symbiose avec tous les ordres d’enseignement catholique et dans un climat d’amitié avec les universités d’État. Il ne faut pas être dupe, toutefois ; les institutions religieuses, à plus forte raison dans l’enseignement, ne sont là que pour propager le dogme qu’elles représentent, ni plus ni moins, et peser sur les décisions politiques, au risque de cliver la société, parfois avec violence. Le sectarisme est conflictuel, par définition.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1933 |
1,10frs |
1977-05-14 |
1977-05-16 |
1978-03-10 |
![]() |
Dessin et gravure de Cécile Guillame.
Créée en 1905, la Fédération de l’industrie européenne de la construction (FIEC) représente, par le biais de ses trente-trois fédérations membres domiciliées dans vingt-neuf pays, des entreprises de construction de toute taille, c’est-à-dire des petites et moyennes entreprises, ainsi que des acteurs globaux de toutes les spécialités du bâtiment et du génie civil.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1934 |
1,10frs |
1977-05-21 |
1977-05-23 |
1978-04-14 |
Site officiel de la Fédération de l’industrie européenne de la construction
Dessin de Paul et Claude Jacquet. Gravure de Claude Durrens.
Timbre émis à l’occasion du Le congrès de la FSPF.
Le château d'Annecy (Savoie), présentée sur ce timbre, est un ancien château-fort du XIIe siècle, remanié à plusieurs reprises, notamment par les ducs de Savoie entre 1430 et 1487 et entre 1533 et 1571 par les Savoie-Nemours. Ancienne résidence des comtes de Genève puis des ducs de Savoie-Nemours, il devint en 1953 la propriété de la ville qui le restaura et transforma en musée.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1935 |
1fr |
1977-05-28 |
1977-05-31 |
1977-12-09 |
![]() |
2 |
Site officiel de la Fédération française des associations philatéliques
Notice du château d'Annecy l’inventaire des monuments historiques
Site officiel du château d'Annecy
Dessin de René Dessirier. Gravure de Claude Andreotto.
Après l’enthousiasme de 1789, la France connut les bouleversements qui accompagnaient la chute de la Monarchie et les excès de la Terreur. La jeune République dut lutter à la fois contre ses ennemis de l’intérieur et ceux de l’extérieur. Au début de 1794, la situation était presque désespérée, et l’État manquait dramatiquement de cadres scientifiques et techniques. À l’instigation de quelques savants réputés, ralliés aux nouvelles idées, parmi lesquels on trouva le géomètre Gaspard Monge et le chimiste Antoine-François Fourcroy, le Comité de Salut public créa une Commission des travaux publics par un décret du 21 ventose an II (11 mars 1794), commission à l’origine de la création de l’École. En moins de huit mois, et malgré les troubles du temps, le 7 vendémiaire an III (28 septembre 1794), l’École fut créée dans les dépendances du Palais-Bourbon. Ses enseignants furent nommés parmi les plus grands noms de la science et ses élèves recrutés par un concours qui se déroula dans toute la France. L’ouverture des cours eut lieu le 1er nivose an III (21 décembre 1794). L’École fut déplacée en 1976 sur le nouveau campus de Palaiseau, au sud de Paris.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1936 |
1,70frs |
1977-06-04 |
1977-06-06 |
1978-02-17 |
Site officiel de l'école polytechnique de Palaiseau
Dessin et gravure de Marie-Noëlle Goffin.
Imposante église romane (soixante-diz-sept mètres de long et trente-neuf mètres au transept), la collégiale Saint-Pierre-du-Dorat (Limousin) fut bâtie en granit gris au XIIe siècle, puis fortifiée au XVe siècle, d’où son caractère massif.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1937 |
1,45frs |
1977-07-16 |
1977-07-18 |
1978-12-15 |
![]() |
1 |
![]() |
2 |
Notice de la collégiale Saint-Pierre-du-Dorat dans l’inventaire des monuments historiques
Dessin de Jean Chesnot. Gravure de Pierre Forget.
Située au nord de la Bourgogne et nichée au creux d’un vallon entièrement préservé qui s’étend sur plus de mille-deux-cents hectares, l’abbaye de Fontenay fut fondée en 1118 par saint Bernard de Clairvaux ; elle est la plus ancienne abbaye cistercienne conservée au monde. Après la Révolution française qui entraîna le départ des moines, elle fut reprise comme bâtiment industriel, ce qui permit de préserver l’ensemble des bâtiments de style roman : l’église abbatiale, le dortoir des moines, le cloître, la salle capitulaire, la salle des moines et la forge. L’abbaye fut agrémentée d’un parc paysager, classé Jardin Remarquable en 2004 par le Conseil national des parcs et jardins. Elle est depuis 1820 la propriété privée d’une même famille, qui poursuit la conservation de ce site exceptionnel en l’ouvrant à la visite toute l’année.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1938 |
1,50frs |
1977-06-04 |
1977-06-06 |
1979-07-06 |
![]() |
2 |
Notice de l'abbaye de Fontenay dans l’inventaire des monuments historiques
Page de l'abbaye de Fontenay dans la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
Site officiel de l'abbaye de Fontenay
Dessin et gravure de Claude Haley.
La cathédrale Notre-Dame-de-Bayeux est l’un des chefs-d’œuvre de l’architecture romane et gothique normande. Située à l’emplacement présumé du forum de la cité gallo-romaine d’Augustodurum et remplaçant un édifice d’époque mérovingienne, l’actuelle cathédrale fut consacrée le 14 juillet 1077 et fait partie intégrante d’un ensemble épiscopal remarquablement préservé. C’est pour elle que fut réalisée la célèbre Tapisserie de Bayeux.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1939 |
1,90frs |
1977-07-09 |
1977-07-11 |
1978-11-24 |
Notice de la cathédrale Notre-Dame-de-Bayeux dans l’inventaire des monuments historiques
Dessin et gravure de Georges Bétemps.
La Coupe de France de football fut créée le 15 janvier 1917 par le Comité français interfédéral (ancêtre de la Fédération française de football) en mémoire de Charles Simon, fondateur dudit comité tombé au champ d’honneur dès 1915. C’est le secrétaire général Henri Delaunay qui donna l’impulsion décisive à cette création. À l’image de l’Union sacrée, alors de mise durant la Première Guerre mondiale, cette compétition fut dès le début ouverte à tous. Elle rassemblait quarante-huit clubs à sa première édition en 1917, plus de cent en 1919, plus de mille en 1948 et plus de sept-mille en 2013. Les exigences pour participer à l’épreuve sont minimalistes : être licencié à la fédération, payer les droits d’inscription de l’épreuve et disposer d’un terrain homologué.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1940 |
80c |
1977-06-11 |
1977-06-13 |
1978-01-13 |
Site officiel de la Fédération française de football
Dessin et gravure de Claude Durrens.
Charles
de Gaulle, né le
22 novembre 1890 à
Lille et mort le
9 novembre 1970 à
Colombey-les-Deux-Églises (Champagne), était un
général,
écrivain et
homme politique
français. Il fut à la tête de la France de 1944 à 1946, puis de 1959 à 1969.
Chef de la France Libre puis
dirigeant du Comité français de Libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale,
président du Gouvernement provisoire de la République de 1944 à 1946,
président du Conseil des ministres de 1958 à 1959, instigateur de la Ve République fondée en 1958, il devint le dix-huitième
président de la République du 8 janvier 1959 au 28 avril 1969.
Le 9 novembre 1970, un comité national placé sous le haut-patronage du président de la République Georges Pompidou et soutenu par les « barons gaullistes » fut constitué le 23 mars 1971 pour ériger à Colombey-les-Deux-Églises (Champagne) un monument symbole de la France Libre. Parmi les douze projets en compétition, celui des architectes Marc Nebinger et Michel Mosser fut retenu : une croix de Lorraine en béton armé précontraint d'un peu plus de quarante-quatre mètres de haut pour un poids total sans fondations de neuf-cent-cinquante tonnes, revêtue d’un parement en granit rose de Perros-Guirec et habillée de surfaces en bronze provenant d’une fonderie alsacienne. Près de trois-cent-cinquante compagnons artisans travaillèrent à la réalisation du monument, inauguré par le Georges Pompidou le 18 juin 1972. La petite exposition commandant l’accès à la croix de Lorraine fut remplacée par le mémorial Charles-de-Gaulle, projet lancé par le président de la République Jacques Chirac le 9 novembre 2006 et inauguré par le président de la République Nicolas Sarkozy et la chancelière Angela Merkel le 11 octobre 2008, tout juste cinquante ans après la rencontre historique à la Boisserie entre le général de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer. Le mémorial retrace, au travers de la personne de Charles de Gaulle, les grands événements historiques du XXe siècle.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1941 |
1fr |
1977-06-18 |
1977-06-20 |
1978-10-20 |
![]() |
2 |
Site officiel du mémorial Charles-de-Gaulle
Dessin et gravure de Georges Bétemps.
La Jeune chambre économique française (JCEF), association reconnue d’utilité publique fondée en 1952 par Yvon Chotard, est un mouvement composé d’hommes et de femmes âgés de 18 à 40 ans. Ces derniers s’engagent afin de contribuer à l’évolution de la société et de ses individus, par la mise en place de projets d’ordre économique, social, et communautaire. La JCEF est indépendante de tout courant politique, religieux ou syndical.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1942 |
1,10frs |
1977-06-18 |
1977-06-20 |
1978-08-04 |
![]() |
1 |
Site officiel de de la Jeune chambre économique française
Dessin et gravure d'Albert Decaris.
La bataille de Nancy opposa, le 5 janvier 1477, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire et le duc de Lorraine René II. Elle se solda par la défaite et la mort du Téméraire. Le principal bénéficiaire de cette bataille fut le roi de France Louis XI, qui s’empara d’une partie des États bourguignons (voir timbre suivant). Elle permit aussi au duché de Lorraine de rester indépendant.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1943 |
1,10frs |
1977-06-25 |
1977-06-27 |
1978-02-10 |
Dessin et gravure de Michel Monvoisin.
Depuis le Traité de Verdun de 843, le duché de Bourgogne faisait partie du royaume de France. Mais, en 1364, il devint le fief d’une branche de la maison royale issue de Philippe le Hardi, frère de Charles V. En un siècle, grâce à une habile politique, ceux qu’on appelait les « Grands ducs d’Occident » étendirent leur pouvoir de la Frise au Mâconnais, et rendirent leur domination entièrement indépendante. Charles le Téméraire abolit, de 1471 à 1474, les dernières traces de souveraineté du roi de France, notamment par l’institution d’un parlement à Beaune. Mais, en 1476, les Suisses lui infligèrent une sévère défaite à Grandson et à Morat. Le conflit se termina par la mort du Téméraire le 5 janvier 1477 au cours de la bataille de Nancy (voir timbre précédent). Ce renversement de situation permit au roi de France Louis XI de faire entrer ses troupes en territoire bourguignon et de négocier avec les notables un traité qui le rendit maître du pays. Les villes ou les seigneurs qui avaient pris le parti de la duchesse Marie de Bourgogne furent gagnés par la persuasion ou réduits par la force. La Franche-Comté fut toutefois peu après reprise par les héritiers de Marie et resta un enjeu des longues rivalités entre la France et l’Autriche, contrairement à la Bourgogne qui devint définitivement une province française.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1944 |
1,25frs |
1977-07-02 |
1977-07-04 |
1978-01-13 |
Dessin et gravure d'Albert Decaris.
L’histoire de la francophonie parlementaire débuta à Luxembourg en mai 1967, avec l’assemblée constitutive de l’Association internationale des parlementaires de langue française (AIPLF). Réunissant les délégués de vingt-trois sections issues de parlements d’Afrique, d’Amérique, d’Asie, d’Europe et d’Océanie, cette assemblée donna corps à la pensée de Léopold Sédar Senghor, qui affirmait en 1966 : « Ce sont les peuples qui, par l’intermédiaire de leurs élus, pousseront les gouvernements à aller de l’avant. Il faudrait réunir, dans une association interparlementaire, les parlements de tous les pays où l’on parle le français. » Au Sommet de Maurice, en octobre 1993, les chefs d’État et de gouvernement considérèrent que l’AIPLF, seule organisation interparlementaire de la francophonie, constituait le lien démocratique entre les gouvernements et les peuples de la francophonie. Dès lors, l’AIPLF devint l’Assemblée consultative de la francophonie, statut confirmé par la Charte de la francophonie adoptée à Hanoï en novembre 1997. Afin de se conformer à cette charte, l’Assemblée décida, lors de sa Session ordinaire d’Abidjan en juillet 1998, d’adopter le nom d’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF).
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1945 |
1,40frs |
1977-07-08 |
1977-07-11 |
1978-04-21 |
Site officiel de l'Organisation internationale de la francophonie
Dessin d'Yvonne Schach-Duc.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1946 |
80c |
1977-09-10 |
1977-09-12 |
1978-03-10 |
![]() |
3 |
Dessin de Marcel Deviers. Gravure de Pierre Béquet.
Considéré comme un des grands ordres religieux du Moyen-Âge avec les Cisterciens et les Bénédictins, l’ordre des Prémontrés, fondé par saint Norbert en 1121 près de Laon (Lorraine), contribua vivement à l’histoire religieuse et spirituelle de la Lorraine jusqu’au XVIIe siècle. De la petite abbaye Sainte-Marie-aux-Bois, située à une dizaine de kilomètres de Pont-à-Mousson, naquit la grandiose Sainte-Marie-Majeure dès le début du XVIIe siècle, grâce à Servais de Lairuelz. Abbé prémontré de Verdun et réformateur de l’ordre, il fut aidé par les Jésuites de Pont-à-Mousson qui avaient fait de la ville, grâce à leur université, une cité religieuse et intellectuelle qui devint très vite un bastion de la foi catholique. L’abbaye, telle qu’on la connaît aujourd’hui, fut édifiée dès 1705, sous le règne du duc Léopold 1er de Lorraine, par l’architecte d’inspiration classique, Thomas Mordillac, qui en posa la première pierre. Terminée par Nicolas Pierson, elle laisse également l’exemple d’un style baroque d’une sobriété très marquée.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1947 |
1,25frs |
1977-10-01 |
1977-10-03 |
1978-11-17 |
![]() |
1 |
Notice de l'abbaye des Prémontrés dans l’inventaire des monuments historiques
Site officiel de l'abbaye des Prémontrés
Dessin et gravure de Claude Andreotto.
La tour abbatiale de Saint-Amand-les-Eaux (Flandre) constituait une tour d’angle et servait de portail à l’église de l’ancienne abbaye bénédictine. Construite de 1626 à 1640, sous la direction de l’abbé Nicolas Dubois, elle présente avec ses deux tourelles moins élevées, une masse imposante qui culmine à quatre-vingt-deux mètres de haut. Son architecture singulière appartient à ce mouvement de Contre-Réforme au XVIIe siècle qui suivit la séparation entre les provinces des Pays-Bas protestants et celles restées catholiques. Un musée municipal y ouvrit ses portes en 1950.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1948 |
1,40frs |
1977-09-17 |
1977-09-19 |
1978-12-08 |
![]() |
![]() |
Notice de la tour abbatiale de Saint-Amand-les-Eaux dans l’inventaire des monuments historiques
Dessin de Jacques Devillers. Gravure de Michel Monvoisin.
Le château de Vitré (Bretagne) fut édifié vers 1080 par le baron de Vitré, sur un promontoire rocheux dominant la vallée de la Vilaine. Le château fut rebâti au XIIIe siècle selon son plan triangulaire actuel. Intéressant exemple de château médiéval, sur la frontière franco-bretonne, son musée évoque l’histoire de Vitré.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1949 |
2,40frs |
1977-09-24 |
1977-09-26 |
1979-01-19 |
![]() |
![]() |
Notice du château de Vitré dans l’inventaire des monuments historiques
Pierre-Yves Trémois, né le 8 janvier 1921 à Paris, est un dessinateur, artiste-peintre, graveur et sculpteur français.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1950 |
3frs |
1977-09-17 |
1977-09-19 |
1978-01-19 |
![]() |
Gravure de Georges Bétemps.
Roger
Excoffon, né le
7 septembre 1910 à
Marseille (Provence) et mort le
30 mai 1983 à
Paris, était un
graphiste,
typographe, créateur de caractères typographiques
français.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1951 |
3frs |
1977-12-17 |
1977-12-19 |
1978-10-06 |
![]() |
Dessin et gravure d'Eugène Lacaque.
C’est à la suite du succès des premières Expositions du travail que fut créée, en 1929, la Société des meilleurs ouvriers de France, qui regroupe exclusivement des lauréats ayant reçu le diplôme d'Un des meilleurs ouvriers de France. L’initiative de cette création revient à René Petit, menuisier-ébéniste, MOF 1927. Regrettant qu’après la remise de leur diplôme, les lauréats des Expositions rejoignent leurs ateliers et retombent dans l’anonymat et l’oubli sans avoir le moyen, ni de se connaître mutuellement, ni de valoriser leur diplôme, il lança un appel dans la presse de l’époque, demandant aux lauréats de se regrouper. Répondant à son appel, dix d’entre eux se réunirent à Clamart dans la salle du café de la Mairie, le 7 avril 1929. C'est là que naquit la volonté de constituer une association. Le 14 septembre, les statuts furent déposés à la préfecture et le 29 septembre, le Journal officiel les publia. Ainsi naquit une société prestigieuse et exceptionnelle, régie par la loi 1901, composée au départ d’une poignée de membres et qui représente aujourd’hui une véritable élite du travail, regroupant plus de deux-cents métiers.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1952 |
1,40frs |
1977-10-01 |
1977-10-03 |
1978-08-04 |
![]() |
Site officiel de la Société nationale des meilleurs ouvriers de France
Dessins et gravures de Pierre Gandon (1953), René Quillivic (1954), Eugène Lacaque (1955) et Pierre Forget (1956).
Série de timbres surtaxés au profit de la Croix-Rouge française.
1953 :
Édouard
Herriot, né le
5 juillet 1872 à
Troyes (Champagne) et mort le
26 mars 1957 à
Saint-Genis-Laval (Lyonnais), était un
homme d’État
français, membre du Parti radical.
Ministre au sein de nombreux gouvernements, il présida la Chambre des députés, sous la IIIe République, puis l’Assemblée nationale, sous la IVe République.
Président du Conseil des ministres à trois reprises, il est une figure du Cartel des gauches, coalition gouvernementale et parlementaire des années 1920. D’autre part, il fut le
maire de la ville de Lyon de 1905 à 1940, puis de 1945 à sa mort. En 1946, il fut élu membre de
l'Académie française.
1954 :
Henri
Breuil, connu sous le nom de
l'abbé Breuil, né le
28 février 1877 à
Mortain (Normandie) et mort le
14 août 1961 à
L’Isle-Adam (Île-de-France), était un
prêtre catholique et
préhistorien
français. Il fut surnommé le « pape de la Préhistoire » pour s’être illustré par ses contributions à la classification des industries paléolithiques et à l’étude de l’art pariétal préhistorique.
1955 :
Guillaume
de Machaut, né
vers 1300 probablement à
Machault (près de Reims) et mort en
1377 à
Reims, était le plus célèbre
écrivain et
compositeur
français du XIVe siècle.
Chanoine de Reims, il mena aussi une vie laïque, au service de mécènes et en liens étroits avec la Couronne de France. Clerc lettré et maître des arts, il marqua pendant au moins un siècle la production artistique européenne.
1956 :
Charles
Cros, né le
1er octobre 1842 à
Fabrezan (Languedoc) et mort le
9 août 1888 à
Paris, était un
poète et un
inventeur
français.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1953 |
1fr + 20c |
1977-10-08 |
1977-10-10 |
1978-07-07 |
![]() |
|||||
1954 |
1fr + 20c |
1977-10-15 |
1977-10-17 |
1978-07-07 |
![]() |
|||||
1955 |
1fr + 20c |
1977-11-12 |
1977-11-14 |
1978-06-23 |
![]() |
|||||
1956 |
1fr + 20c |
1977-12-03 |
1977-12-05 |
1978-08-04 |
![]() |
Dessin et gravure d'Albert Decaris.
Le Conseil national économique (CNE) fut créé en 1924 par le président du Conseil Édouard Herriot. Il était composé de quarante-sept membres et siégeait dans une aile du Palais-Royal. Son existence, initialement tenue d’un décret, devint consacrée par une loi en 1936. L’institution fut ensuite supprimée par le Régime de Vichy. En 1946, le Conseil économique (CE) fut instauré par la Constitution de la IVe République. Ses cent-quarante-six membres avaient pour mission d’examiner les projets et propositions de lois. En 1958, la Constitution de la Ve République maintint le Conseil en le renommant Conseil économique et social (CES). Celui-ci s’installa au palais d’Iéna. Enfin, la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 rajouta la compétence environnementale (le CES devint CESE), et permit notamment la saisie par pétition.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1957 |
80c |
1977-10-22 |
1977-10-24 |
1978-08-04 |
![]() |
![]() |
Site officiel du Conseil économique, social et environnemental
Dessin et gravure d'Eugène Lacaque.
Pierre Paul
Rubens, (en néerlandais :
Peter Paul Rubens), né le
28 juin 1577 à
Siegen (Westphalie) et mort le
30 mai 1640 à
Anvers (Flandre), était un
artiste-peintre baroque
flamand.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1958 |
2frs |
1977-11-05 |
1977-11-07 |
1979-01-19 |
![]() |
![]() |
2 |
Dessins et gravures de Pierre Bécquet.
Paire de timbres consacrés aux santons provençaux et surtaxés au profit de la Croix-Rouge française.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1959 |
80c + 20c |
1977-11-26 |
1977-11-28 |
1978-07-21 |
![]() |
|||||
1960 |
1fr + 25c |
1977-11-26 |
1977-11-28 |
1978-07-21 |
![]() |
Site officiel de la Croix-Rouge française
Dessin et gravure de René Quillivic.
Timbre émis à l'occasion des Championnats du monde de tennis de table organisés du 28 mars au 7 avril à Birmingham (Angleterre). Le double mixte fut remporté par les Français Jacques Secrétin et Claude Bergeret.
La Fédération française de tennis de table (FFTT) est l’instance gérant le tennis de table en France. Elle fut fondée en mars 1927. Son siège se trouve rue Dieudonné-Costes à Paris.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1961 |
1,10frs |
1977-12-17 |
1977-12-19 |
1978-09-08 |
![]() |
Site officiel de la Fédération française de tennis de table
Dessin et gravure de Pierre Gandon, d´après la tête de l’héroïne Hersilie, représentée au centre du tableau de Jacques-Louis David, Les Sabines, sur lequel elle s’interpose entre les Sabins et les Romains.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
1970 |
80c |
1977-12-17 |
1977-12-19 |
1978-10-06 |
![]() |
1 |
![]() |
|||
1972 |
1fr |
1977-12-17 |
1977-12-19 |
1978-10-06 |
![]() |
![]() |
10 |
|||
1980 |
80c |
1977-12-17 |
1977-12-19 |
1978-10-06 |
![]() |
|||||
1981 |
1fr |
1977-12-17 |
1977-12-19 |
1978-10-06 |
![]() |
Dessin et gravure de Pierre Forget.
Les pionniers de l’aviation envisageaient déjà de passer les mers. Louis Blériot traversa la Manche en 1909 ; dix ans après, John Alcock et Arthur Whitten Brown couvrirent les trois-mille kilomètres séparant Terre-Neuve de l’Irlande ; mais la distance est double entre les capitales de la France et de l’État de New-York. « L’année de l’Atlantique-Nord » fut ouverte par la tentative de Charles Nungesser et François Coli. Leur biplan de 450 CV, l’Oiseau Blanc, présenté au bas de ce timbre, décolla du Bourget à l’aube du 8 mai 1927, pour un vol sans escale à destination de New-York. Mais au delà d’Étretat, il disparut dans les brumes de la Manche et l’on ne sut plus rien de lui. L’émotion n’était pas encore apaisée quand la presse parla d’appareils américains qui se préparaient pour effectuer la traversée en sens inverse. Contrairement à toute attente, le premier prêt fut celui d’un jeune inconnu, Charles Lindbergh. Ses compatriotes l’aidèrent à acheter un avion, qu’il baptisa Spirit of Saint Louis, présenté en haut de ce timbre. Malgré une pluie continue, il décolla le 20 mai à 7h52 heure locale, 12h52 heure française ; il fut signalé à 14h40 à Halifax, à 18h50 en Nouvelle-Écosse, autour de minuit au-dessus de Terre-Neuve. Seul dans son habitacle, Lindbergh conserva ensuite un cap rigoureux, luttant contre fatigue et sommeil, contre brume du ciel et givrage de l’appareil. Le dénouement fait partie de l’histoire mondiale : le survol de l’Irlande à 17h20, de Cherbourg à 20h25, et l’avion se posa au Bourget le 21 mai à 22h22. En trente-trois heures trente, il parcourut six-mille-deux-cents kilomètres à la moyenne de cent-quatre-vingt-sept kilomètres par heure.
Dessins et gravures de Georges Bétemps.
Série de timbres pré-oblitérés.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
PR146 |
54c |
1977-04-01 |
1978-01-17 |
![]() |
2 |
|||||
PR147 |
68c |
1977-04-01 |
1978-01-17 |
![]() |
||||||
PR148 |
1,05frs |
1977-04-01 |
1978-01-17 |
![]() |
||||||
PR149 |
1,85frs |
1977-04-01 |
1978-01-17 |
![]() |
Dessin et gravure d'Eugène Lacaque.
Série de timbres de service consacrés au bâtiment du Conseil de l’Europe à Strasbourg.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Europe, affligée de destructions et de souffrances sans précédent, dut faire face à de nouveaux défis politiques, et à la réconciliation des peuples d’Europe en particulier. Cette situation fut propice à la réalisation d’une idée ancienne : la construction européenne par la création d’institutions communes. Dans son célèbre discours prononcé à l’université de Zurich, le 19 septembre 1946, Sir Winston Churchill appela de ses vœux la reconstruction de la famille européenne en une sorte d’États-Unis d’Europe et la création du Conseil de l’Europe. Le Congrès de la Haye, en mai 1948, rassembla plus d’un millier de délégués des gouvernements, des décideurs et de la société civile de presque tous les pays d’Europe, afin d’examiner la future structure de l’Organisation. Il y avait là deux écoles de pensée : l’une favorable à une organisation internationale classique dotée de représentants des gouvernements et l’autre penchant davantage pour une tribune politique de parlementaires. Les deux approches furent finalement combinées pour aboutir à la création du Comité des ministres et de l’Assemblée parlementaire. Le Conseil de l’Europe fut fondé le 5 mai 1949 par le Traité de Londres. Son statut fut signé à Londres, le jour même, par la Belgique, le Danemark, la France, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède et le Royaume-Uni. Nombre d’États suivirent, notamment après la transition démocratique opérée dans les pays d’Europe centrale et orientale au début des années 1990. Le Conseil de l’Europe comporte quarante-sept pays et représente huit-cent-vingt-millions de citoyens (données de 2016).
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
SE53 |
80c |
1977-01-24 |
1978-10-20 |
![]() |
||||||
SE54 |
1fr |
1977-01-24 |
1978-10-20 |
![]() |
||||||
SE55 |
1,40frs |
1977-01-24 |
1978-10-20 |
![]() |
Site officiel du Conseil de l'Europe