Dessin et gravure d’Albert Decaris.
Haut lieu de l’histoire de France, le château de Fontainebleau (Île-de-France) fut l’une des demeures des souverains de France depuis François Ier jusqu’à Napoléon III. Plusieurs rois laissèrent leur empreinte dans la construction et l’histoire du château, véritable témoin des différentes phases de l’histoire de France depuis le Moyen-Âge.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
|
878 |
12frs |
1951-01-20 |
1951-01-22 |
1951-06-09 |
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1 |
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Notice du domaine national de Fontainebleau dans l’inventaire des monuments historiques
Site officiel du château de Fontainebleau
Dessin et gravure d’Albert Decaris.
Timbre consacré aux ambulants et surtaxé au profit de la Croix-Rouge française.
Le terme « ambulant » désigne dans le vocabulaire utilisé par les services postaux tout ce qui avait trait au tri du courrier dans des véhicules roulants. La plupart de ces véhicules était des wagons-poste, incorporés à des trains transportant des voyageurs. Sur certains grands axes, en raison du nombre de services ambulants à tracter, étaient constitués des trains postaux. Il y eut également des bureaux-ambulants routiers, installés dans des autocars spécialement aménagés pour le tri.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
879 |
12frs + 3frs |
1951-03-10 |
1951-07-21 |
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1 |
Dessin et gravure de René Cottet.
Jules
Ferry, né le
5 avril 1832 à
Saint-Dié (Lorraine) et mort le
17 mars 1893 à
Paris, était un
homme politique
français. Opposant à l’Empire, membre du gouvernement provisoire en 1870 et
maire de Paris en 1871, il est l’auteur des lois de la IIIe République, restaurant l’instruction obligatoire et gratuite qui avait été instituée en 1793, sous l’impulsion de Louis Joseph Charlier. Considéré comme le promoteur de l’« école gratuite et obligatoire », il devint plusieurs décennies après sa mort l’un des pères fondateurs de l’identité républicaine. Parallèlement, il montra au cours de sa carrière politique un fort engagement pour l’expansion coloniale française, en particulier en Indochine, ce qui provoqua sa chute et une crise politique lors de l’affaire du Tonkin.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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880 |
15frs |
1951-03-19 |
1951-07-21 |
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Dessin et gravure d’Albert Decaris.
Timbre émis à l’occasion de l’exposition textile internationale organisée du 28 avril au 20 mai à Lille.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
881 |
25frs |
1951-04-07 |
1951-04-09 |
1951-07-21 |
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Dessin et gravure de Pierre Gandon.
Jean-Baptiste
de La Salle, né le
30 avril 1651 à
Reims (Champagne) et mort le
7 avril 1719 au manoir de
Saint-Yon (faubourgs de Rouen), était un
ecclésiastique
français et un innovateur dans le domaine de la pédagogie. Il consacra sa vie à éduquer les enfants pauvres et fonda l’institut des Frères des Écoles chrétiennes. Il fut canonisé en 1900.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
882 |
15frs |
1951-04-30 |
1951-07-31 |
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Dessin de Pierre Gandon. Gravure de Henri Cortot.
Le PR103A est pré-oblitéré.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
|
883 |
5frs |
1951-04-12 |
1955-02-19 |
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2 |
![]() |
10 |
19 ob. - €0,15 |
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884 |
6frs |
1951-05-02 |
![]() |
5 |
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885 |
12frs |
1951-05-02 |
1954-02-13 |
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1 |
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4 |
|||
PR103A |
12frs |
1951-07-01 |
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886 |
15frs |
1951-05-01 |
1955-02-14 |
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1 |
![]() |
10 |
78 ob. - €0,15 |
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887 |
18frs |
1951-05-01 |
1953-07-24 |
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1 |
Dessin et gravure de Henry Cheffer.
Le 1er mars 649, un maire du palais de Clovis II céda ses droits sur un domaine royal situé au bord d’un ruisseau affluent de la Seine, la Fontenelle, dans la forêt de Jumièges (Normandie), à deux moines, Wandrille et Gond. Wandrille veilla là jusqu’à sa mort, le 22 juillet 668, sur une communauté florissante, construisant sept églises dédiées à saint Pierre, saint Paul, saint Laurent, saint Pancrace, saint Saturnin, saint Amand et Notre-Dame.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
|
888 |
30frs |
1951-05-01 |
1951-05-02 |
1951-11-17 |
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1 |
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Notice de l'abbaye Saint-Wandrille dans l’inventaire des monuments historiques
Site officiel de l'abbaye Saint-Wandrille
Dessin de Robert Louis. Gravure de Pierre Munier.
Les Troupes dites « coloniales » ou « de marine » furent créées en 1622 par le cardinal de Richelieu sous le nom de « Compagnies ordinaires de la mer ». Embarquées à bord de navires, elles avaient différentes missions, dont les combats lors d’abordages, et étaient placées sous l’autorité du ministère de la Marine. Par la loi du 7 juillet 1900, ces unités de marine quittèrent le ministère de la Marine et furent prises en charge par le ministère de la Guerre. Elles prirent le nom de « Troupe coloniale ». Enfin, en 1967, fut créée, au sein de l’Armée de terre, l’arme des Troupes de marine par la fusion de l’Infanterie et de l’Artillerie coloniale. Sa mission était de mettre en place rapidement des moyens de défense et d’intervention dans des territoires géographiquement éloignés de la métropole et d’assurer une présence continue des forces françaises dans la France d’outre-mer ainsi que dans certains pays alliés.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
889 |
15frs |
1951-05-12 |
1951-05-15 |
1951-10-13 |
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Dessin et gravure d’Albert Decaris.
Vincent
d’Indy, né le
27 mars 1851 à
Paris et mort le
2 décembre 1931
dans cette même ville, était un
compositeur et un
enseignant
français.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
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Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
890 |
25frs |
1951-05-15 |
1951-05-17 |
1951-10-13 |
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Dessins de Paul-Pierre Lemagny (891), Henry Cheffer (892), Pierre Munier (893), Charles Mazelin (894), Achille Ouvré (895) et Albert Decaris (896), d’après un tableau de Charles Landelle (891), Gustave Alaux (894) et un autoportrait d’Eugène Delacroix (892). Gravures de Charles-Paul Dufresne (891), Henry Cheffer (892), Pierre Munier (893), Charles Mazelin (894), Achille Ouvré (895) et Albert Decaris (896).
Série de timbres surtaxés au profit de la Croix-Rouge française.
891 :
Alfred
de Musset, né le
11 décembre 1810 à
Paris et mort le
2 mai 1857
dans cette même ville, était un
poète et un
dramaturge
français de la période romantique.
892 :
Ferdinand-Victor-Eugène
Delacroix, né le
26 avril 1798 à
Charenton-Saint-Maurice (Île-de-France) et mort le
13 août 1863 à
Paris, était un
artiste-peintre majeur du romantisme, mouvement arrivé en
France au début du XIXe siècle.
893 :
Louis Joseph
Gay-Lussac, né le
6 décembre 1778 à
Saint-Léonard-de-Noblat (Limousin) et mort le
9 mai 1850 à
Paris, était un
chimiste et
physicien
français, connu pour ses études sur les propriétés des gaz.
894 : Le baron
Robert
Surcouf, né le
12 décembre 1773 à
Saint-Malo (Bretagne) et mort le
8 juillet 1827 à
Saint-Servan (id.), était un
corsaire
français. Marin intrépide, il harcela les marines marchandes et militaires britanniques, non seulement sur les mers de l’Europe, mais aussi sur celles de l’Inde. Il acquit de ce fait une réputation et fit fortune en faisant la course et des opérations de spéculations commerciales. Il fut nommé membre de la Légion d’honneur le 26 prairial an XII (14 juin 1804) et baron de l’Empire en 1810.
895 :
Charles-Maurice
de Talleyrand-Périgord, dit
Talleyrand, né le
2 février 1754 à
Paris et mort le
17 mai 1838
dans cette même ville, était un
homme d’État et
diplomate
français.
896 :
Napoléon Ier, né le
15 août 1769 à
Ajaccio (Corse) et mort le
5 mai 1821 sur l’île
Sainte-Hélène (Royaume-Uni), fut le premier
empereur des
Français, du 18 mai 1804 au 6 avril 1814 et du 20 mars 1815 au 22 juin 1815. Général des armées de la Révolution, commandant en chef des armées d’Italie et d’Orient, il parvint au pouvoir par le coup d’État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799) et fut Premier consul jusqu’au 2 août 1802, puis consul à vie jusqu’au 18 mai 1804, date à laquelle il fut proclamé empereur par un sénatus-consulte suivi d’un plébiscite. Enfin, il fut sacré empereur en la cathédrale Notre-Dame-de-Paris le 2 décembre 1804 par le pape Pie VII.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
|
891 |
5frs + 1fr |
1951-06-04 |
1954-10-13 |
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892 |
8frs + 2frs |
1951-06-04 |
1954-10-13 |
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893 |
10frs + 3frs |
1951-06-04 |
1954-10-13 |
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894 |
12frs + 4frs |
1951-06-02 |
1951-06-04 |
1954-10-13 |
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895 |
15frs + 5frs |
1951-06-04 |
1954-10-13 |
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896 |
30frs + 10frs |
1951-06-02 |
1951-06-04 |
1954-10-13 |
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Dessins et gravures de Charles Mazelin.
897 :
Edmond
Nocard, né en
1850 à
Provins (Champagne) et mort le
2 août 1903 à
Saint-Maurice (Île-de-France), était un
vétérinaire et
microbiologiste
français.
Henri Claude
Bouley, dit
Bouley aîné, né en
1781 et mort en
1869, diplômé de l’École d’Alfort en 1801, était un des membres fondateurs de la
Société centrale de médecine vétérinaire en 1844 et auteurs de nombreuses innovations en matière d’instruments et de procédés chirurgicaux vétérinaires.
Henri Marie
Bouley (probablement celui présenté sur ce timbre), né en
1814 et mort en
1885, est un des grands noms de la médecine vétérinaire. Diplômé lui aussi de l’École d’Alfort en 1836, il fut
rédacteur en chef du Recueil de médecine vétérinaire, nommé
inspecteur général des écoles vétérinaires en 1866, auteur de nombreux articles et membre de
l’académie de Médecine en 1855.
Jean-Baptiste Auguste
Chauveau, né le
21 novembre 1827 à
Villeneuve-la-Guyard (Bourgogne) et mort le
4 janvier 1917 à
Paris, était un
vétérinaire,
médecin,
physiologiste et
anatomiste
français. Émule de Claude Bernard à Paris, il fut longtemps
professeur à l’École vétérinaire de Lyon puis du Muséum d’histoire naturelle, avant d’être nommé
Inspecteur général des écoles vétérinaires en 1886. Il fut l’un des précurseurs dans l’étude du métabolisme des organismes vivants (alors appelé « chaleur animale ») et de la physiologie musculaire. Il publia des travaux remarqués en neurophysiologie et en microbiologie, faisant de lui l’un des précurseurs méconnu de la théorie moderne de la vaccination. Il mit au point plusieurs techniques et d’ingénieux instruments permettant l’étude de la physiologie du cœur (notamment le cathétérisme cardiaque), la circulation sanguine et la mesure de la pression artérielle. Il fut président de
l’académie des Sciences de Paris et de
l’académie nationale de Médecine.
898 : L’École d’application « du Service de santé militaire » fut créée le 9 août 1850, sur décision de Louis-Napoléon Bonaparte. Elle devint l’heureux complément du centre hospitalo-universitaire précurseur que constituait l’École du Val-de-Grâce, fruit de la transformation de l’hôpital militaire (1793) en hôpital militaire d’instruction (1796).
Robert
Picqué, né le
15 décembre 1877 à
Paris et mort le
1er juin 1927 à
Marcheprime (Aquitaine), était un
médecin militaire
français.
Jean-Antoine
Villemin, né le
25 janvier 1827 à
Prey (Lorraine) et mort le
3 octobre 1892 à
Paris, était un
médecin militaire,
hygiéniste et
épidémiologiste
français, connu pour avoir démontré en 1865 que la tuberculose était une maladie contagieuse.
François Zacharie
Roussin, né le
6 septembre 1827 à
Vieux-Vy (Bretagne) et mort le
8 avril 1894
dans son laboratoire parisien, était un
pharmacien, un
médecin militaire et un
chimiste
français.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
897 |
12frs |
1951-06-08 |
1951-06-11 |
1954-10-13 |
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898 |
15frs |
1951-06-17 |
1951-06-18 |
1954-10-30 |
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1 |
Dessins de Robert Louis (899, 900, 901 et 902) et André Frères (903). Gravures de Jules Piel (899 et 901), Georges Hourriez (900), Roger Fenneteaux (902) et André Frères (903).
Série de timbres consacrés aux armoiries des régions historiques françaises.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
899 |
10c |
1951-06-25 |
1952-05-10 |
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10 |
253 n. - €0,10 |
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900 |
50c |
1951-06-25 |
1953-10-17 |
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3 |
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901 |
1fr |
1951-06-25 |
1953-10-17 |
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10 |
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3 |
11 n. - €0,10 |
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902 |
2frs |
1951-06-25 |
1953-10-17 |
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903 |
3frs |
1951-06-25 |
1953-10-17 |
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2 |
Dessin de Paul-Pierre Lemagny. Gravure de Jean-Paul Pheulpin.
Autrefois évêque de la ville de Myra (Asie Mineure), saint Nicolas (270 - 310) serait décédé un 6 décembre. Ce serait donc pour cette raison que l’on célèbre la Saint-Nicolas ce jour-là.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
904 |
15frs |
1951-06-25 |
1953-11-11 |
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1 |
Site officiel du musée de l'image d'Épinal
Dessin et gravure de Pierre Gandon.
La richesse du sol et la qualité du site prédestinaient la ville d'Arbois à devenir un fief important des comtes de Bourgogne. Seigneurs et religieux y élevèrent de nombreux édifices. Le bourg s’étendit alors autour de l’église Saint-Just et de la forteresse comtale. Au XIIIe siècle, il fut protégé par une épaisse muraille flanquée de tours. Longtemps balancée entre le Saint-Empire romain germanique et le royaume de France, la seigneurie d’Arbois fut aux XVIe et XVIIe siècles une terre des princes de Habsbourg, et rois d’Espagne. La cité devint française en 1674 après le siège de Louis XIV. Au cours de l’insurrection du 13 avril 1834, les Arboisiens proclamèrent la République, sous la devise « no sin tou t’sefs » (« nous sommes tous chefs »), et firent ainsi d’Arbois la première cité républicaine française.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
|
Retrait
|
Neuf |
Neufs
|
Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
905 |
30frs |
1951-06-21 |
1951-06-23 |
1953-06-20 |
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1 |
Dessin de Robert Louis. Gravure de Jules Piel.
Au Ier siècle av. J.-C, la région parisienne était occupée par un peuple gaulois, les Parisii. Ils tiraient leur richesse du contrôle du cours moyen du fleuve et en particulier du commerce qui s’effectuait avec l’Italie. Cette puissance se manifesta par un monnayage en or exceptionnel et l’établissement de sites fortifiés (oppida). L’opposition de ce peuple à la conquête menée par Jules César se termina en 52 av. J.-C., par la célèbre bataille de Lutèce. La situation de la ville romaine, au croisement d’un fleuve navigable et de l’une des principales routes nord-sud d’Europe occidentale, favorisa son développement. Sous le règne de l’empereur Auguste (30 av. J.-C. - 12 ap. J.-C.), la ville fut établie sur la montagne Sainte-Geneviève (actuel Quartier latin). Ce qui devint l’île de la Cité et, sur la rive droite, le quartier de la tour Saint-Jacques, furent également construits. Au Ier siècle, Lutèce était encore une cité modeste où les influences culturelles et techniques romaines se mêlaient aux traditions gauloises.
Le blason de Paris remonte au XIIIe siècle. Il est issu du sceau de la puissante corporation des bateliers (Nautes) et des marchands navigateurs qui géraient la cité au Moyen-Âge. Présenté sur ce timbre, la devise, « Nautae parisiaci. Per duo millia annorum durrit historia », signifie « Nautes de chez les Parisii. Depuis deux-mille ans d’histoire ».
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
|
1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
906 |
15frs |
1951-07-09 |
1952-05-10 |
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1 |
Dessin et gravure de Pierre Gandon.
Maurice
Noguès, né le
31 octobre 1889 à
Rennes (Bretagne) et mort dans un accident d’avion le
15 janvier 1934 à
Corbigny (Nivernais), était un
pionnier de l’aviation français. En février 1930, à bord d’un Farman 190, il réalisa un vol Paris - Saigon (Viêt-Nam), où le terrassa la typhoïde. Cela ne l’empêcha pas, en 1931, d’inaugurer le premier service commercial aérien régulier
France - Indochine et, tronçon après tronçon, d’organiser chacune des étapes selon un système qui fit l’admiration générale.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
|
En vente |
|
907 |
12frs |
1951-10-13 |
1952-05-10 |
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Dessins de Paul-Pierre Lemagny, d’après les portraits d’Eugène Carrière (909) et Henri Fantin-Latour (910). Gravures de Jean-Paul Pheulpin (908), Charles-Paul Dufresne (909) et Gabriel-Antoine Barlangue (910).
908 :
Charles-Pierre
Baudelaire, né le
9 avril 1821 à
Paris et mort le
31 août 1867
dans cette même ville, était un
poète
français.
« Dante d’une époque déchue », selon le mot de Barbey d’Aurevilly, nourri de romantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l’œuvre de son contemporain Hugo (Baudelaire s’ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât trop à une plaquette...), mais qu’il façonna sa vie durant : Les Fleurs du Mal.
909 :
Paul Marie
Verlaine, né le
30 mars 1844 à
Metz (Lorraine) et mort le
8 janvier 1896 à
Paris, était un
poète
français. Admirateur de Baudelaire, il s’essaya à la poésie et publia son premier recueil, Poèmes saturniens, en 1866, à l’âge de 22 ans. Sa vie fut bouleversée en septembre 1871 quand, après avoir perdu son emploi municipal à cause de son soutien à la Commune de Paris, il rencontra Arthur Rimbaud. Leur vie amoureuse tumultueuse et errante en Angleterre et en Belgique déboucha sur la scène violente où, à Bruxelles, Verlaine blessa superficiellement au poignet celui qu’il appelait « l’époux infernal ». Jugé et condamné, il resta en prison jusqu’au début de 1875, écrivant des poèmes qui prirent place dans ses derniers recueils Sagesse (1880), Jadis et Naguère (1884) et Parallèlement (1889).
910 :
Jean Nicolas Arthur
Rimbaud, né le
20 octobre 1854 à
Charleville (Champagne) et mort le
10 novembre 1891 à
Marseille (Provence), était un
poète
français. Il écrivit ses premiers poèmes à quinze ans. Lui, pour qui le poète devait être « voyant » et qui proclamait qu’il fallait « être absolument moderne », renonça subitement à l’écriture à l’âge de vingt ans. Ses idées marginales, anti-bourgeoises et libertaires le poussèrent à choisir une vie aventureuse, dont les pérégrinations l’amenèrent jusqu’au Yémen et en Éthiopie, où il devint négociant, voire explorateur. De cette seconde vie, ses écritures consistent en près de cent-quatre-vingts lettres (correspondance familiale et professionnelle) et quelques descriptions géographiques. Bien que brève, la densité de son œuvre poétique fait d’Arthur Rimbaud une des figures considérables de la littérature française.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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908 |
8frs |
1951-10-27 |
1951-10-29 |
1954-05-10 |
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909 |
12frs |
1951-10-27 |
1951-10-29 |
1954-05-10 |
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910 |
15frs |
1951-10-27 |
1951-10-29 |
1954-05-10 |
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Dessin et gravure d’Albert Decaris.
Entre 1946 et 1951, le siège provisoire des Nations-Unies était établi au palais de Chaillot, à Paris. En 1951, des bâtiments provisoires préfabriqués situés de l’esplanade jusqu’à l’actuelle avenue des Nations-Unies et autour de la fontaine furent construits, sur les plans de Jacques Carlu, en cent-trente-cinq jours, afin d’accueillir la 6e assemblée générale. L’ONU quitta ensuite les lieux pour New-York (États-Unis d’Amérique).
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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911 |
18frs |
1951-11-06 |
1952-05-10 |
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912 |
30frs |
1951-11-06 |
1952-05-10 |
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Dessin et gravure de Pierre Gandon.
Au XIIe siècle, les moines cisterciens de l’importante abbaye de Cîteaux, située à quelques kilomètres de Vougeot (Bourgogne), propriétaires du Clos-Vougeot grâce à des dons de riches seigneurs bourguignons et d’achats faits par l’abbaye entre 1109 et 1115, y cultivèrent la vigne. Ils construisirent la cuverie avec quatre pressoirs à cabestan en bois de chêne ainsi que le grand cellier d’une capacité de deux-mille pièces de vins. Au-dessus du cellier, ils édifièrent un vaste grenier à la charpente monumentale qui servit de dortoir aux moines viticulteurs du domaine. En 1551, le 48e abbé de Cîteaux, Dom Jean XI Loisier, ajouta aux bâtiments existants un manoir de style Renaissance. L’abbaye de Cîteaux et ses immenses domaines dont le Clos-Vougeot furent confisqués le 13 février 1790 lors de la Révolution française et déclarés biens nationaux. En 1920, le château et le clos furent rachetés par Étienne Camuzet, député de Côte-d’Or et important propriétaire vigneron de Vosne-Romanée, qui conserva le clos et vendit le château le 29 novembre 1944 à la société civile des Amis du château du Clos de Vougeot, qui accorda aux membres dirigeants de la Confrérie des chevaliers du Tastevin, créée en 1934, un bail de quatre-vingt-dix-neuf ans.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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913 |
30frs |
1951-11-17 |
1951-11-19 |
1952-05-10 |
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Notice du château du Clos de Vougeot dans l’inventaire des monuments historiques
Site officiel du château du Clos de Vougeot
Dessins et gravures de Jules Piel, d’après les peintures du Maître de Moulins (914) et de Quentin de la Tour (915).
Paire de timbres consacrés à l’enfance dans la peinture et surtaxés au profit de la Croix-Rouge française.
914 : Le Maître de Moulins est un peintre dont l’identité fit longtemps l’objet d’un débat, et qui exerça son activité de 1483 à 1500 auprès de la cour des ducs de Bourbon. L’identification du peintre à Jean Hey, artiste d’origine néerlandaise qui travailla en Bourgogne pour le cardinal Rolin puis en Bourbonnais pour la famille princière (notamment le cardinal Charles de Bourbon), déjà considérée comme probable par André Chastel dans sa synthèse sur L’Art français (tome 2, Flammarion, 1994), fut définitivement reconnue à l’occasion de l’exposition France 1500 (Grand Palais, Paris, automne 2010).
915 :
Maurice Quentin
Delatour, dit
Quentin de La Tour, né le
5 septembre 1704 à
Saint-Quentin (Picardie) et mort le
17 février 1788
dans cette même ville, était un
portraitiste
pastelliste
français.
Nicole
Ricard, née en
1745, est la fille de Joseph Ricard, avocat à la Cour, premier secrétaire de l’Intendance de Bourgogne. Celui-ci avait rendu des services à Quentin de la Tour, qui, en reconnaissance, fit le portrait présenté sur ce timbre.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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914 |
12frs + 3frs |
1951-12-17 |
1952-05-10 |
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915 |
15frs + 5frs |
1951-12-17 |
1952-05-10 |
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2 |
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Site officiel de la Croix-Rouge française
Dessin et gravure de Raoul Serres.
Le pic du Midi de Bigorre est situé dans les Hautes-Pyrénées, et atteint une altitude de deux-mille-huit-cent-soixante-seize mètres. La construction de l’observatoire débuta dans les années 1870, sous la direction du général Charles du Bois de Nansouty, et de l’ingénieur Célestin-Xavier Vaussenat. Les premiers terrassements au sommet commencèrent en 1875 et les premiers locaux furent achevés le 8 septembre 1882. En 1907, l’astronome français Édouard Benjamin Baillaud y fit installer un premier télescope de cinquante centimètres de diamètre, l’un des plus grands au monde pour l’époque, qui permit en 1909 de démentir l’existence de canaux sur Mars, théorie que défendait l’astronome étasunien Percival Lowell, et propulsa l’observatoire à la pointe de la recherche. Par la suite, ces locaux furent grandement complétés : terrasses, coupoles, télescopes, bâtiments d’habitation, électricité, téléphérique.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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916 |
40frs |
1951-12-24 |
1954-02-13 |
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Site officiel du pic du Midi
Dessin et gravure de Gabriel-Antoine Barlangue.
L’abbaye aux Hommes (Caen, Normandie) fut fondée au XIe siècle par Guillaume le Conquérant. Elle comprend l’abbatiale Saint-Étienne (XIe, XIIIe et XVIIe siècles), qui abrite la tombe de Guillaume le Conquérant, les bâtiments conventuels (XVIIIe siècle), actuel Hôtel de Ville, le cloître et la salle des gardes (XIVe siècle), ancienne salle d’apparat et actuelle salle du conseil municipal.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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917 |
50frs |
1951-12-23 |
1951-12-24 |
1954-02-13 |
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3 |
Notice de l’abbaye aux Hommes dans l’inventaire des monuments historiques
Dessin et gravure d’Albert Decaris.
Georges Benjamin
Clemenceau, né le
28 septembre 1841 à
Mouilleron-en-Pareds (Poitou) et mort le
24 novembre 1929 à
Paris, était un
homme d’État français,
président du Conseil de 1906 à 1909, puis de 1917 à 1920. Défenseur de l’amnistie pour les Communards et anticlérical, il prôna inlassablement la séparation des Églises et de l’État et s’opposa à la colonisation, faisant tomber le gouvernement Jules Ferry sur cette question. Fondateur du journal La Justice et de la Société des droits de l’homme et du citoyen, il travailla ensuite à L’Aurore et prit une part active dans la défense du capitaine Dreyfus. Élu sénateur du département du Var en 1902, il fut nommé
ministre de l’Intérieur en 1906, se désignant lui-même comme le « premier flic de France ». Surnommé
« Le Tigre » ou
« Le Père La Victoire », il fut le négociateur pour la
France du Traité de Versailles qui mit fin à la Première Guerre mondiale.
N° Yvert et Tellier |
Valeur faciale
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1er jour |
Vente
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Retrait
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Neuf |
Neufs
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Oblitéré |
Oblitérés
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En vente |
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918 |
15frs |
1951-09-11 |
1951-11-12 |
1952-05-15 |
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